ANNIVERSAIRE DE GEORGES OHSAWA
24 AVRIL 2024
1ère Partie
ANNIVERSARY OF GEORGES OHSAWA
APRIL 24, 2024
Part 1
Georges J. OHSAWA |
Texte édité le 24 Avril 2024.
Text Published on April 24, 2024.
This text will soon be completely translated into English for all our native English-speaking friends.
GEORGES OHSAWA : UN PROJET SANS FIN
Georges OHSAWA né en 1893 à Kyoto, était un Philosophe, un Docteur thérapeute, un sage suprême, qui a vécu autant en Orient qu'en Occident tout au long de sa vie au 19ème et au 20ème siècle. Sa vie terrestre qui s’est terminée le 24 avril 1966, il y a 58 ans. Mais il est toujours présent par l’œuvre qu’il a laissée et la présence mémorielle accessible à tout Pratiquant qui s’en donne les moyens.
G. OHSAWA est le Créateur-Fondateur de la méthode nommée par lui Macrobiotique, ses concepts modernes et ses techniques à la fois nutritionnelles et culinaires.
Cette DIÉTÉTIQUE MACROBIOTIQUE n'est qu'une application du PRINCIPE UNIQUE comme il le dit systématiquement ; elle est avant tout une nutrition extrêmement efficace et affinée ordonnée par une science énergétique : le COMPAS YIN-YANG.
Elle est une praxis (pratique) remarquable pour recouvrer puis atteindre d’abord un niveau de santé optimal, physique et mental.
Puis dans sa pratique intelligente elle permet d’entrer dans la perception psychoénergétique du PRINCIPE MACROBIOTIQUE. Stade que l’on peut appeler 2ème Phase dans l’Expérience du principe de cette méthode.
Et dans une troisième phase, le potentiel acquis dans ce Principe Macrobiotique permet d’ouvrir et d’approfondir une philosophie millénaire qui a pour racine les Écoles d’Orient : origine de toutes les philosophies dans l’histoire humaine.
Incontestablement, cet Art du Principe Macrobiotique augmente la fréquence psychique et spirituelle du Pratiquant et lui permet d’acquérir progressivement les différents degrés d’intégration du Champ de la Conscience Ultime : le JUGEMENT SUPRÊME.
L’intégration progressive de ces trois phases sont le seul véritable but pragmatique, moniste et spirituel du Professeur G. OHSAWA.
(voir dans ce site : Vie Macrobiotique et Philosophie du Principe Unique, La Voie Macrobiotique, Les Trois Phases Essentielles, Oct 2022).
En principe, atteindre un état spirituel le plus haut est donc le motif essentiel de la Philosophie du Principe Unique selon G. OHSAWA.
G. OHSAWA a inventé et perfectionner à l'excellence une nouvelle interprétation des anciennes philosophies et médecines orientales qu'il a modernisées et nommées PHILOSOPHIE ET SCIENCE D'EXTRÊME-ORIENT.
Dans cette Philosophie et Science d'Extrême-Orient se CONJUGUENT toutes les SOURCES ou les DESSEINS des anciennes philosophies et écoles orientales que vous rencontrez ou rencontrerez sur la VOIE que trace le Principe Macrobiotique et le Principe Unique de ces Écoles réputées depuis des millénaires en Orient comme en Occident.
G. OHSAWA a quitté ce monde le 24 avril 1966, il est, pour les avertis ou les connaisseurs, dans l’Expansion Infinie, à l’origine de toutes créations. Il participe à la continuité de ses créations. Il est donc présent mais dans une forme si « indéfinie » qu’il faut atteindre soi-même des dimensions de hautes fréquences pour le joindre essentiellement.
Il nous encourage et nous dit dans le Zen Macrobiotique : « Je serais très heureux si vous pouviez utiliser ce livre comme passeport vers le Bonheur, ne serait-ce que pendant dix jours. Si vous voulez vous sentir heureux, libre et plein de vigueur en suivant ces règles vielles de plus cinquante siècles, vous pouvez vous mettre en rapport avec moi en tout temps et en tout lieu, je réponds au téléphone sous le nom de « Foi ». » ; (Le Zen Macrobiotique, édition Vrin, p. 47).
Non ! Il n’est pas joignable, malheureusement pour les aficionados, avec un smartphone ni par « toktok » ou par « QQ », ou par « XX » et encore moins par n’importe quel autre appareil fantasmatique même numérique ou fétichiste sortis de la tête de certains jeunes mécaniciens du transistor. Même s'ils se prennent pour les génies de la communication, de la relation humaine et même pour des Noé prêts à refaire un « nouveau » monde zombiforme.
D’ailleurs ces mêmes « génies » de la « Silicon Valley » font exactement le contraire dans l’utilisation de leurs produits ou leurs théories bifides. Ils éloignent tous ces objets hors de chez eux et de leurs familles !
On dirait qu’ils ont fabriqué de bric et de broc une "religion" à laquelle ils ne croient pas du tout sauf dans le rapport au capital qui les engraisse.
Il faudrait développer longuement ici ce qu’est l’IA (intelligence artificielle) dont le vrai nom est « Informations Artificielles = IA », mais cela n’est pas le sujet. Elle n’est qu’une programmation maniaque et illusoire dans sa forme. Elle n’a aucun fond et aucune portée pour le bien-être et l’évolution humaine. Ceux qui l’ont bricolée et définie (car c’est un bricolage mécaniste) ont la cervelle et leur système nerveux concassés par les « Mac & Cheese », les pancakes, les sodas et les patates.
Mais vite un stage Macrobiotique de 30 jours leur permettrait de vite comprendre la chimère sans âme, le Frankenstein numérique qu’ils ont fabriqué avec des transistors, des diodes et des kits logiciels pour rejetons.
Mais cette IA connue depuis plus de 50 ans dans les laboratoires de recherches en sciences humaines expérimentales et en programmatique est à la mode.
Elle est exactement un symptôme révélateur de l'état du monde dans lequel nous vivons actuellement: un monde de l'Homme-machine.
LA FOI DANS LA VIE DU PRINCIPE UNIQUE
Après ce YIN extrême revenons au vrai YANG vivant et fécondeur : la vraie FOI !
Ce n’est pas nécessaire de manger des grains de moutarde ni de prier les "saints patrons" pour avoir La Foi.
Vous pouvez allumer une bougie si vous le souhaitez, le Feu est YANG et il rappelle toujours les premiers temps de la Mémoire Humaine.
Mais la vraie Foi n’est pas la « croyance » ou le « sacrifice » d’un animal pour tenter d’apitoyer un dieu ou un ange.
La Foi dans notre Principe Unique c’est d’abord une compréhension progressive, une clarté du principe YIN-YANG en toutes choses. Et, vient alors la faculté du Jugement qui évolue. La certitude de la fonction de l’Esprit. Le Jugement qui se dévoile. Qui se découvre. Ce Jugement (qui est un autre nom du Champ de la Conscience) qui passe par différentes dimensions et atteint sa perfection universelle.
La « Foi » sans l’implication du corps n’est rien pour l’Âme. Quand la foi est dissociée du corps, cela devient une croyance, une théorie, une conception abstraite, une bigoterie, et elle n’intéresse pas l’Âme.
Or, l’Âme spirituelle est le véhicule de la vraie Foi si celle-ci est connaissance et expérience de Soi, de l’Autre, de l’Univers.
Le frein contre la Foi doit être chaque jour relâché progressivement afin qu’elle brille dans sa vraie pureté et qu’elle s’exprime : Connaissance, Certitude, Humilité, Gratitude et Service.
G. OHSAWA, ou l'ORDRE de l'UNIVERS, est joignable à tout moment par cette FOI authentique, ce n’est pas une métaphore, une supposition, mais un acte réel, une opération scientifique factuelle de l’esprit.
Ceux qui disent avoir la foi, ou la prêche, et qui font dans leur petit coin le contraire, sont des hypocrites, des sépulcres blanchis, des délinquants.
Si vous avez du mal à comprendre le sens de ces formules, pratiquez le N°7 ou le N°6 et lisez dans ce site les chapitres sur : « LA VOIE, LA PRATIQUE MACROBIOTIQUE, SON PRINCIPE, SA PHILOSOPHIE ».
Dans la phrase : « … Vous pouvez vous mettre en rapport avec moi en tout temps et en tout lieu, je réponds au téléphone sous le nom de « Foi » », existe une réalité qui est accessible à tous à condition d’avoir l’intention et d’en faire l’Expérience par la Pratique.
L'ORDRE de l'UNIVERS est la seule grande école éternelle !
G. OHSAWA nous explique l’importance de ce livre vital et accompli : « Ce guide de votre vie est plus que suffisant dans cette grande école. Je n’ai jamais fait de livre qui réponde à autant de questions, bien que j’en aie écrit plus de 300 en japonais. » ; (Le Zen Macrobiotique, édition Vrin, p. 47).
LE SONGE D’UNE NUIT OU LA VIE INSTANTANÉE
Ces brèves présentations et démonstrations faites, je vous propose pour cet anniversaire, un texte précieux de G. OHSAWA, écrit en français, en 1964 : « La Vie n’est qu’un songe ».
Je le diffuse dans ce site en deux parties.
Je le traduirai entièrement pour nos très chers amis américains, assidus et conscients de l’enseignement de G. OHSAWA ; ceux qui n’ont pas cédé au chant des sirènes spectaculaire et exotérique, et aussi pour tous nos autres amis anglo-saxons, qui s’efforcent de pratiquer le Principe Macrobiotique selon leur style dans cette vie et les autres suivantes…
Le songe dans la définition du dictionnaire est : « Combinaison d'images qui apparaissent dans l'esprit pendant le sommeil. Faire un songe - Vue de l'esprit – Chimères - Illusions ou vaines imaginations ».
Le titre finement choisi par G. OHSAWA est clair au premier degré : la vie ne serait qu’une « illusion » qui n’a pas de réalité, sauf à celle qu'on lui donne. C'est à dire une période fantasmatique dans laquelle le sujet a cru faire des choses vraies, palpables, et même des projets pour son bonheur personnel.
Mais cela s’est envolé en fumée dès le "réveil" : cette vie que le sujet a vécue n’était donc qu’un fantasme, un songe.
La formule de W. Shakespeare
William Shakespeare a joué avec cet expression du songe et de sa sémiotique, il a écrit et mis en théâtre : Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Dream).
Une comédie qui met en scène des personnages humains et mythiques (frontière effacée entre le réalité sociale et le monde irréel) qui s’entrecroisent dans des enjeux amoureux et théurgiques (magiques). Tout se passe dans une forêt étrange (souvent le lieu des apparitions et des imaginations). Le temps d'une nuit du mois de mai (une nuit comme le temps d’une vie) dans une période YANG qui est le mois de mai).
YANG à l’extrême produit le YIN de la fiction.
En fait, il invoque un demiurge facétieux, véritable auteur de toutes ces scènes, qui font songer au « dormeur » que ce monde est réel lors d'une nuit de la Saint-Jean (nuit dans la tradition anglaise qui augmenterait les facultés oniriques).
Ce demiurge semble agir dans le monde relatif, sensible, dans lequel nous vivons physiquement, et il nous pousse à chaque instant à boire cette boisson magique qui nous fait croire que le songe de ce monde est Réel.
Shakespeare, lui-même rêveur invétéré et grand amateur d’érotisme, démontre dans cette comédie combien la vie est vaine, elle n’est qu’un songe et prend comme thème le mariage, période la plus sensible car la plus « joyeuse » et puissant marqueur social pour les êtres ordinaires. Il se moque de la futilité et des faux espoirs des sujets de ce monde qu’il pense lui-même comme n’étant qu’un songe.
Une petite histoire de l’après-songe
Le songe serait donc un acte crucial dans cette vie, mais que pourrait-t-il advenir après celle-ci ?
Après le « réveil » le sujet (homme ou femme) se perçoit dans un monde inconnu et hermétique. Il est perdu. Il ne comprend pas où il est : « Est-ce cela le paradis ou l’enfer ! Mais ça ne ressemble pas au paradis, ni à l’enfer, décrit par les prêtres ou les vicaires ! Où suis-je ? Je vais me réveiller ».
Il continue ses cogitations : « Suis-je dans un songe ou est-ce un autre monde réel ? Ou avant j’étais dans un songe pourtant c’était vraiment réel ! Les savants scientifiques démontraient qu’il était réel ».
Profondément inquiet, il essaie, ou elle essaie, d’appeler sa maman, sans réponse ; il appelle son père, son meilleur ami, sa grand-mère ou son grand-père, sa sœur, le curé, le docteur, son chien ou son chat, et enfin il appelle sa femme ou elle appelle son mari.... Et personne !
Il décide de faire valoir son statut : je suis un homme, une femme, important(e) ; je suis un grand professeur ; je suis le génie Einstein ; je suis le professeur Freud ; je suis le grand Pasteur ; je suis prix Nobel ; je suis un héros de la guerre ; j’ai inventé la pénicilline, le vaccin, les antibiotiques, l’insuline, la bombe atomique, la guillotine, etc... ; je suis un grand docteur ; je suis un grand révolutionnaire ; j’ai des relations importantes ; je suis milliardaire et j’achète comptant toutes les indulgences ; je suis président d’une grande fondation ; je suis une star du cinéma, de la chanson, etc... ; je suis le père de l’iPhone ; j’ai des millions de followers qui m’écoutent ; je suis président de la république ou j’ai été le président de mon pays ; je suis un haut magistrat ; je suis un prêtre de dieu, un grand évêque ; je suis le pape ; etc… Personne ne répond !
Les appels, les réclamations, les requêtes, les prières, se dissipent dans un vide sidéral… Une angoisse obscure envahie le ou la pauvre hère.
Puis un éclair d'intuition traverse son esprit, donc « Je suis dans un songe, j’attends de me réveiller… » se dit-il ou se dit-elle.
Un long temps passe, rien, le vide, le silence, l’absence. Après l’angoisse, la panique commence son ouvrage avec une ébauche de conscience, d’intériorité en lui-même ou en elle-même: « Où suis-je vraiment ? Que suis-je ? », commencent alors à se former distinctement dans la psyché du sujet ; etc…
J’arrête ici ce passage post-mortem de celui ou de celle qui a quitté le monde relatif et est en médiation entre deux mondes.
Où est le songe de l’existence vécue ? En NOUS évidemment.
Et que deviennent les Oniroscopes ?
Grégoire de Nysse (4ème siècle av. J-C), faisait partie du clan des patristiques, ce sont les « pères » défenseurs de la théocratie chrétienne, celle qui a inventé la trinité et un jésus divinisé, non humain donc pas homme ni naturel ni charnel.
Né dans une très riche famille, dont il a promu les relations publiques et politiques de ses sœurs et frères au plus haut niveau, Grégoire est un pur produit de la technocratie politico-religieuse. Il a tenté de faire de sa formation catholique auprès de Basile, frère et évêque impartial, une forme de mystique, et même une gnose, mais gentille et surtout adaptée aux commandements de l’OCR naissante (organisation catholique romaine).
Mais il a surtout développé un curieux trucage, une systématisation intellectuelle manipulatrice. Il a repris les idées des anciens philosophes grecs, Pythagore, Parménide, Platon, Aristote, les Stoïciens, et Plotin l’incontournable, pour tisser un lien qu'il a appelé « scientifique ou logique » entre l’intelligence philosophique des anciens chercheurs grecs et le système que propageait l’OCR. Tout cela pour donner une crédibilité au système religieux falsifié afin de faire conquérir le pouvoir sociopolitique à cette organisation. Il a été canonné père des pères de l’OCR et puis « docteur de l’univers »… rien que ça.
Il est entré dans l’histoire de cette organisation comme un des pères de sa fondation en développant le dogme de celle-ci qui est l’artifice et l’opposé du véritable enseignement de Jésus de Nazareth.
Depuis une vingtaine d’années, plusieurs chercheurs, en théologie, en anthropologie religieuse, en histoire des religions, en politologie des religions, en exégèse, démontrent les nombreuses falsifications et impostures des actes et des écrits de cette organisation "chrétienne" romanisée, depuis le début à nos jours, qui ont été propagés à toute la planète pour constituer un monopole ; il suffit de lire leurs recherches.
Ce Grégoire était un adversaire farouche des Oniroscopes, ce sont ceux qui explore et cherchent à contrôler leurs rêves comme étant une autre réalité que celle vécue dans la société.
Le travail du Rêve comme tremplin pour d'autres mondes...
Il expliquait que les songes étaient juste un « ébranlement passager des facultés de l'âme » à cause des résidus des émotions qu'on venait de ressentir. C’était presque un Freudien. Ou le contraire : Freud aurait encore copié les anciens lettrés. Grégoire comparait l'esprit de l'homme qui a un rêvé à la « corde de la harpe qui vient de jeter un son et qui vibre encore lorsque le son s'est évanoui ».
Il n’était surement pas au courant des nombreuses hallucinations oniriques de différents prophètes dans l’histoire biblique : Jacob ; Ézéchiel ; Moïse ; Elie ; Noé ; Jonas ; Daniel ; etc…. Ces prophètes « songeaient » beaucoup, ils attribuaient aux « Rêves hallucinatoires » une autre portée et valeur qui n’étaient surement pas dans la même dimension que celle de Grégoire le béotien.
Pauvre Grégoire… Il ne comprenait rien à la fonction du RÊVE, c’était pour lui un acte limite, charnel, défendu et même diabolique. Il est dans un des cas décrit au-dessus.
Il confondait le songe, comme illusion, et le Rêve, comme acte psychique d’une réalité, d’une fonction spirituelle. Mais comme militant frénétique il fallait aussi entretenir les fables dogmatiques propagées par l’OCR et tenir fermée l’imagination inspiratrice des petites gens, des simples et des blâmables.
Le RÊVE pouvait révéler des « choses » proches de la Gnose ou des éléments d’une Science de l’Esprit mais aussi d’un retour au véritable enseignement de Jésus de Nazareth.
Les sorcières sont devenues ensuite dangereuses car elle « volaient » dans les airs et pratiquaient la théurgie, la magie par les images mentales donc apocryphes et diaboliques.
Le songe employé dans l’écrit de G. OHSAWA est bien la forme d’une réalité fantasmée dans le monde ordinaire tandis que le vrai Rêve qui est un don prééminent attribuée à tous les êtres vivants mammifères (mais cette élection aux seuls mammifères de ma part n’est pas certaine).
Le Primitif, d’après G. OHSAWA, est un excellent rêveur et considère le RÊVE comme un acte de réalité prémonitoire ou existentiel.
Dans le texte suivant G. OHSAWA nous dit : « Il peut donner (le primitif) sa citrouille favorite et précieuse, ainsi que son maïs à un étranger, parce que dans un rêve il a vu l’étranger en train de les voler et de les manger. ».
Voilà une belle leçon de la valeur du rêve et de son épiphanie qui est la réalisation des images spirituelles ou visions métapsychiques dans le monde relatif, sociétal.
Et maintenant lisons et apprenons l’Art d’enseigner le PRINCIPE UNIQUE du professeur G. OHSAWA (1ère partie).
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LA VIE N’EST QU’UN SONGE
G. OHSAWA
Telle est la conclusion de ce mathématicien réputé qui écrivit l’histoire si charmante d’Alice au pays des merveilles. Bridgman, Einstein, Oppenheimer, etc…, acceptaient-ils et étaient-ils satisfaits de cette conclusion ?
Les Orientaux sont beaucoup plus avides et voraces. Nous acception cette conclusion mais cela ne met pas un point final à notre recherche. Nous acceptons, et cette acceptation est le commencement. « La vie n’est qu’un songe » est, en réalité, notre point de départ. Un peu comme Ton Sawyer de Twain, nous recherchons le plus rêve de l’homme, ensuite nous essayons de nous emparer de la lampe d’Aladin en vue de réaliser notre rêve pour toujours. Naturellement, notre rêve est simplement le bonheur éternel consistant dans la liberté infinie, la justice absolue. Notre lampe est le Principe Unique.
Cette attitude parait semblable à celle de Disraeli qui a dit : « La vie est trop courte pour être petite ». Mais elle est complètement différente en réalité. Je peux traduire cette attitude comme : « La vie est trop grande pour être petite ». Mais par vie nous entendons l’Expansion ad-infinitum. Nous ne pouvons jamais être trop grands dans cette Infini.
Celui qui est le plus grand dans le monde fini de la relativité, est en réalité le plus petit et le plus insignifiant dans l’univers de l’Infini. Nous sommes honteux d’être grands dans le monde de la relativité, un monde si infinitésimal, si illusoire. Plus grande est la réputation dans le monde de l’illusion, plus grande est la difficulté dans la recherche de la Voie qui mène à l’univers de l’Infini.
On nous enseigne d’être petit, battu, imparfait, faible, méprisable ! Jamais à être le premier, mais le dernier. À ne pas protester, bien que nous soyons accusés ou négligés. À reconnaitre notre petitesse, notre faiblesse, notre ignorance, notre arrogance et les crimes que nous avons commis, même ceux qui sont advenus par ignorance. Ce n’est que grâce à notre petitesse et notre insignifiance que nous pouvons espérer ^être grands et infinis. Nous faisons de notre mieux pour approfondir notre compréhension, notre savoir, notre Jugement si bas, désespérément, pour parvenir au Satori, la réalisation de soi, l’illumination, la libération du relatif dans l’univers infini, où nous pouvons jouir de la liberté infinie et du bonheur éternel.
C’est ainsi que nous sommes éduqués en Orient. Notre petitesse et notre insignifiance est notre point de départ. C’est la philosophie orientale, la philosophie occidentale enseigne l’importance positive et la supériorité de l’homme. La philosophie oriental enseigne la négation du moi. Et la fin de notre enseignement est l’inverse, ; l’enseignement oriental arrive au positivisme infini. Tandis que l’enseignement scientifique occidental est obligé de se heurter à ce qui n’a pas de sens, au « nulle part « , malgré l’importance et la supériorité inculquées par l’éducation, elle doit de-ci de-là battre en retraite honteusement.
L’Homme primitif adore le soleil, la lune, les étoiles, les arbres et les animaux. L’homme moderne a tué son vieux Dieu et maintenant en adore un nouveau : la science. La science, qui enseigne une nouvelle idée sur l’origine de la vie, rejetant complètement l’idée de la création.
Quelle est la différence entre la compréhension de l’homme primitif et celle de l’homme moderne ? Quelle la différence entre leur vie quotidienne ? Tous deux ont leur Dieu ; il n’y a pas de différence en apparence, mais un gouffre profond sépare leur mentalité. Certitude-incertitude, joie de vivre-angoisse, gratitude-peur, satori-destruction totale.
La mentalité primitive est modeste , elle est l’humilité même. L’homme primitif est ignorant et innocent. C’est pourquoi il est moins criminel. Il commet très peu de crimes sociaux parce qu’il vit avec son Dieu, côte à côte, nuit et jour. Il fait de longs voyages en chassant, sans fermer à clef sa maison. Il peut donner sa citrouille favorite et précieuse, ainsi que son maïs à un étranger parce que dans un rêve il a vue l’étranger en train de les voler et de les manger. Il peut se détacher facilement de tout ce qu’il possède. (Il y a des centaines d’exemples semblables tirés de rapports de missionnaires compilés dans le fameux livre de Lévy-Bruhl : « La Mentalité Primitive »). Le primitif n’a pas le concept de la possession, parce que son moi n’est pas individuel, mais collectif.
Fin de la première partie de « La vie est un songe ».
L. Deyne
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