AB ANTIQUO : PRINCIPE UNIQUE, ROYAUME DES CIEUX ET PHILOSOPHIE DE JÉSUS
AB ANTIQUO : UNIQUE PRINCIPLE, KINGDOM OF HEAVEN AND PHILOSOPHY OF JESUS
Ce chapitre est en cours d'écriture - 31 octobre 2022.
Je vous laisse suivre sa progression. C'est aussi une forme de pédagogie et de transmission, que de laisser voir mes amis lecteurs ou chercheurs, le développement de mes travaux comme un accompagnement collectif sur une piste d'approfondissement, de méditation, et de découvertes.
This chapter is being written.
Some parts have been translated into english.
I’ll let you track his progress. It is also a form of pedagogy and transmission, to let see my friends readers or researchers, the development of my work as a collective accompaniment on a track of deepening, meditation, and discoveries.
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OHSAWA PARLE DE JÉSUS
Sa Vie de chaque instant dans la conduite de Jésus, ses paroles ou ses instructions, sa discipline, sa thérapeutique, son comportement alimentaire et ses jeûnes, sa pensée, sont très intimes à la Vie Macrobiotique et à notre philosophie du Principe Unique.
Le Royaume des Cieux, la Vie éternelle, le Fils de l'Homme, la Réincarnation, la Sainteté du corps, l'Amour de son prochain ou de l'étranger, la science thérapeutique, le Sacrifice consacré, le Pain et le Sang, la Prière,.., sont tous des notions ou des facultés qui étaient déjà enseignées dans la Grande Université d'Extrême-Orient.
His every day Life in the behavior of Jesus, his speeches or instructions, his discipline, his "therapéia", his eating behaviour and fasting, his thinking, are very intimate to the Macrobiotic Life and to our philosophy of the Unique Principle.
The Kingdom of Heaven, the eternal Life, the Son of Man, the Reincarnation, the Holiness of the body, the Love of one’s neighbour or of a stranger, the therapeutic science, the Consecrated Sacrifice, the Bread and Blood, the Prayer,..., are all notions or faculties that were already professed (taught) in the Great University of the Far East.
Ces notions et ces pratiques étaient très innovatrices, audacieuses et même monistes, dans la Palestine, il y a 2000 ans et même bien après !
Jésus les a transcrites et adaptées, aux sentiments, aux croyances monothéistes et polythéistes, à la culture et au monde contingent des Hommes méditerranéens, ab antiquo (du monde antique), pour cette époque.
Ces approches étaient toutes les prémisses ou les commencements liées à ce qui deviendra le Principe Macrobiotique et la philosophie de la médecine d’Extrême-Orient de G. OHSAWA.
Voici ce qu'il nous à propos de Jésus : "Tout ce que vous avez entendu et discuté dans mon cours de la Philosophie et de la Médecine d’Extrême-Orient n'est pas autre chose qu'une nouvelle interprétation biologique, physiologique et logique de l’enseignement de Jésus, de sa philosophie et surtout de sa médecine qui guérit par la prière et le jeûne." (Écrits de G. OHSAWA, Lettre Ignoramus N°1, Mars 1957).
These approaches were all premises or beginnings related to what will become the Macrobiotic Principle and the philosophy of Far Eastern medicine of G. OHSAWA.
This is what he tells us about Jesus: "All that you have heard and discussed in my course of Philosophy and Medicine in the Far East is nothing more than a new biological, physiological and logical interpretation of Jesus' teaching, about his philosophy and precisely of his medicine which heals by prayer and fasting" (Writings of G. OHSAWA, Letter Ignoramus No. 1, March 1957).
Jésus n'était surement pas un "prêcheur programmé", un "fils divin one shot", un être séraphique, un crucifié à mort, un missionnaire évangélique, prosélytiste ou testamentaire, et encore moins le seigneur brillant de mille spots qui reviendra à la fin des temps (la parousie).
AB ANTIQUO
Afin de voir clair et vrai, utilisons notre Mémoire à Remonter le Temps jusqu'à il y a environ 2000 ans et voyons quelques éléments ab antiquo (depuis
l’antiquité ou du monde Antique) qui ont marqué les mémoires, les traditions, les dogmes mais aussi les folies humaines.
Dans l’antique Proche-Orient, il avait déjà
commencé ce travail de fond du Principe Unique. Un enseignement reçu de la Grande École
d’Extrême-Orient (Égypte et plus à l'Est). Son art du discours et la nature de la doctrine étaient à l’époque inédits dans le monde méditerranéen.
Cette façon de transmettre directement au cœur des gens les RÉVÉLATIONS était à la fois charismatique mais aussi d’une extrême
audace, d'une originalité jamais connue, comme je l'ai déjà dit dans un autre chapitre, (Voir dans ce site "Anniversaire de G. OHSAWA, Avril 2022).
La Loi mosaïque persistait dans les traditions et les rites, elle marquait de sa lourde empreinte la vie quotidienne. Cette loi inventée en Égypte par un authentique égyptien nommé Moïse, lui-même étudiant de la Grande École d’Égypte, était devenue un tissu de pure forme, impérieuse, et obsolète. Elle devait être déconstruite. C'était le premier but à atteindre.
"Déconstruite" ne veut pas dire la détruire et la jeter entièrement mais la défaire pour en enlever les obsolescences et les scléroses qui figeaient et dans certains cas aliénaient, les esprits et les relations humaines. Sa fluidité et son ordonnance efficiente et bénéfique à l'époque de Moïse l’égyptien, environ 2000 avant Jésus, était désormais flétrie et obsédante sauf quelques pratiques préceptives d'hygiène et d'alimentation.
A l'époque les GENS (pas seulement des juifs) qui ont suivi Moïse quand il quitta l’Égypte pour fonder une nouvelle communauté et un Homme meilleur, ces gens étaient pour la plupart très primaires, polythéistes, renégats, transfuges et certains étaient même des bandits et des assassins.
Il ne fallait donc non pas un enseignement mais des commandements, simples, concrets et rudes pour leur rédemption ou leur exonération.
Le but était donc d'enlever à cette loi et les "traditions" vieillottes, leurs caractères de commandement ou dogmatiques, leurs préceptes exécutifs et aussi leurs semonces brutales. Il fallait faire faire un saut évolutif à la loi mosaïque et aux anciens préceptes hiératiques des vieux grimoires.
Le moment était venu de rénover et de substituer à ces vieux dogmes passéistes une nouvelle philosophie, inventive, vivante, responsable (non infantilisante), pragmatique (moins rituélique) et spirituelle.
PHILOSOPHIE DE LA VIE ÉTERNELLE
Jésus et ses deux frères étaient parfaitement conscients de vivre dans une époque moderne de la grande Alexandrie (Égypte), de Rome, de Biblos (Liban, Phénicie), de Damas et d'Alep (Syrie), de Babylone (Irak), de Constantinople (Turquie), de Persépolis (Iran), de Samarcande et Tachkent (Ouzbékistan), Madras et Srinagar et Bénarès (Inde).
Ces villes de la Route de la soie et cosmopolites drainaient, des chercheurs, des érudits, des philosophies, des thérapeutes, des scientifiques, des alchimistes, des prêtres de toutes religions, des conteurs, des historiens, des magiciens, des astrologues (appelés "magiciens scientifiques" par les grecs), etc... Et aussi de bons observateurs exposant ce qu'ils avaient vu et entendu dans les caravansérails ou les marchés.
Ils étaient TOUS à la recherche de la "Vérité", des "Mystères de l'Univers", des "Clefs divinatoires" de la "Source de Vie", des "Lunettes magiques", des secrets de la Nature et de la Vie éternelle, des pouvoirs surnaturels ou de guérison.
Tous, sans exception, à la recherche de la MÉTHODE infaillible qui permettrait de découvrir le PRINCIPE UNIQUE, les mécanismes de l’ORDRE de l’UNIVERS, la Vie Éternelle, le Royaume des Cieux.
Ces deux dernières expressions sont celles que Jésus a reprises aux cours de ses rencontres avec ces différents protagonistes dont des philosophes et des magiciens.
Les trois frères, eux aussi, recherchaient la Voie la meilleure, le chemin vers le Divin, l’Incarnation spirituelle pour une Vie éternelle, et ils voulaient l'enseigner, la transmettre, pour fonder une nouvelle Bible basée non plus sur les livres, l'écrit qui se périme, mais sur la fonction Vivante : l'Esprit d’éternité.
Autrement dit, transmettre la Méthode du Développement du Jugement et éveiller leurs frères juifs mais aussi non juifs ou quiconque serait disposé, pour explorer de nouveaux champs de la Conscience Ultime.
C'était un pari risqué, responsable, imprévisible, généreux, bouleversant. Mais il était méthodique (donc par étape) acté en premier chef par un "messie" (celui qui a reçu l'onction divine). Celui qui lancerait le processus d’Éveil dans cette ville cosmopolite Jérusalem et aux alentours de la Palestine. Jésus était tout désigné et tout appuyé par ses deux frères comme le serait un ainé. Ils seraient les éveilleurs de consciences endormies depuis 2000 ans et reprenant dans l'acte les prédictions des vieux tracés des Esséniens.
Il fallait donc divulguer, semer dans les esprits, cette philosophie inédite de la Vie Éternelle accessible à tous, juifs et non juifs, dans le chaudron de l'Empire romain, dans une Palestine cosmopolite en état de fébrilité, dans un monde millénariste et eschatologique (celui d'une fin d'un monde).
Voilà le but initial de trois Hommes déterminés et sûrs de leur conviction, extrêmement liés dans leur fraternité et leur amour les uns pour les autres. Jésus le leader, le promoteur, Jean le Baptiste l'ouvreur de la voie, le déclamateur, Jack le juste le conservateur, le prolongateur.
LES THAUMATURGES, LES SORCIERS
A cette époque, beaucoup de thaumaturges, magiciens, sorciers, astrologues, ou philosophes, parcouraient les terres de la Palestine, d’Égypte (Alexandrie), de
Phénicie, de Philistie, d’Anatolie, pour enseigner ou prodiguer leurs théories, leurs "secrets", leurs divinations, leurs médecines.
J'en citerais trois parmi les plus connus et reconnus et qui n'étaient ni des imposteurs ni des esbroufeurs !
. Dosithée : ses guérisons mystiques ou énergétiques à distance ; il disait être
la réincarnation de Moïse ; il était un bon métaphysicien gnostique; Il guérissait réellement les malades.
. Simon le mage
: ses lévitations ; ses
exorcismes et sa science métapsychique ; sa médecine miraculeuse car lui
aussi il guérissait vraiment les malades de façon miraculeuse, sans
tricherie.
. Apollonios de Tyane
Ses exorcismes ; il
a fait ressusciter plusieurs morts ; ses miracles physiques, etc… .
Ce dernier était même beaucoup
plus connu que Jésus, avant lui et bien après lui, et bien au-delà des frontières de la Palestine.
Des prêtres et des évêques de la chrétienté ont écrit sur lui pendant les siècles suivants avec des propos approbateurs et même louangeurs.
Ces
« Hommes providentiels », possédaient une science apprise en Égypte ou
en Extrême-Orient. Ils initiaient et enseignaient aux adeptes. Ils guérissaient les pauvres et les riches, des personnes de
toutes origines, et même des juifs pieux et des romains les sollicitaient. La plupart des soldats
romains qui ont combattu en Orient étaient très sensibilisés par les religions ou l'occultisme Orientaux; beaucoup pratiquaient le culte de Mythra et le Zoroastrisme.
Il n’y avait pas encore d'inquisition religieuse ou d’inquisition politique par des lobbies mondiaux de la finance, de la chimie et de la parachimie comme aujourd’hui.
Toute pratiques, occulte, hermétique, ou ésotérique, n'était jamais critiquée ou défendue, ni par Rome ni par d'autres potentats.
La vraie inquisition dite sauvage est apparue un peu avant le décret de Constantin en l'an 313, et bien avant celle du pape organisée et toute-puissante en France (contre les Cathares) puis en Espagne au 13ème siècle.
Au 4ème siècle, Constantin le fielleux nomma un courant sectaire chrétien et extrémiste comme garant officiel de la seule religion dite chrétienne d'état. Naissait alors une forme d’inquisition dotée d’évêques, chefs politiques et dictateurs sanguinaires ; une secte violente et monopolisatrice du pouvoir religieux décidaient quels manuscrits, quelles conceptions, quelle croyance dogmatique, seraient la "vérité du Christ".
Cette décision partiale, discriminatoire et irresponsable de Constantin, sonna le glas de la fin du Monde Antique et de ses libertés de pensée.
Alors, les massacres commencèrent pour éliminer à la fois les Hommes qui préservaient encore les enseignements authentiques de Jésus et tous les écrits ésotériques ou métaphasiques qui n’allaient pas dans le sens de leurs dogmes combinés, inventés et fallacieux.
Ils étaient qualifiés d'hérétiques et d'apostats.
Il fallait brûler tous les apocryphes (enseignements jugés faux par les faussaires eux-mêmes) et meurtrir les détenteurs de ces manuscrits, pour les effacer de l'Histoire Humaine et garder le pouvoir politique absolu.
Au cours de ce "nettoyage" commença le conditionnement mental et déflagrateur sur le peuple en cours de conversion, de gré ou de force.
Fin de la première partie, suite prochain chapitre.
End of the first part, next chapter.
Je reprendrai mes brèves conférences sur YouTube, mais aussi en présence dans toute salle accessible.
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