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Le chemin
tracé
Mais
qu’est-ce qui l’a poussé, comme inspiré d'un seul coup, à acheter ce livre sur
le Shokuyô ? Et avec quel argent ? Voilà un exemple du grand mystère
de la Vie Atavique (Ataavik Jeevan, en
Hindi) !
Notre
Vie atavique est issue de cette Mémoire Infinie merveilleuse par laquelle,
rien ne se perd, tout est inscrit à jamais, tout se recrée et se développe à
chaque intervalle de Vie.
Toutes les religions et les philosophies
en parlent mais de façon immature ou dénaturée. Elles utilisent un discours ou une
symbolisation qui fait perdre à cette Mémoire de l’Ordre de l’Univers son sens
réel et surtout son accessibilité pratique.
On
peut y accéder à tout moment si on a acquis l’alignement du Corps biologique et
du Corps énergétique
Elle
concerne chacun de nous dans son passé, inscrit à en attente, et dans son destin,
libre de tout fatalisme illusoire.
Mais notre passé peut se changer à tout instant
et notre destin se construit à chaque instant présent par la recherche de soi
et de notre Volonté. Chacun, TOUS sans exception, possède ce pouvoir d’explorer La
Mémoire de l’Ordre de l’Univers selon son degré et selon son intégrité.
Le
but de l'Homme n’est-il pas d’augmenter son champ de la Conscience
jusqu’à recouvrer l’intégralité de cette Mémoire Infinie.
Voilà
ma certitude sur le vrai sens de la Liberté Infinie
dans ma pratique du Principe Unique depuis plus de 40 ans, une Voie ni facile
ni difficile, ni simple ni complexe, avec des tristesses et des contentements,
des séparations et des rencontres, des angoisses et des doutes, mais aussi des
prospérités étonnantes, des joies inédites, des amitiés vraies et immémoriales.
Mais comment
atteindre cette Voie de la Mémoire atavique, de la Joie perpétuelle, de la
Volonté invulnérable ?
Il
suffit de commencer à manger selon le modèle Énergétique YIN-YANG de la Macrobiotique.
Cette
simple formulation en déconcerte plus d’un et pourtant elle est vraie, claire
et complète ! Rien à ajouter ! La véracité de son efficience physique et
spirituelle est réelle pour TOUS, sans exception ! PRATIQUER 10 jours; 1 mois; 3 mois !
Ensuite,
quels que soient les résultats magnifiques obtenus, il est crucial de ne jamais
déchoir, de ne pas s’écarter de cette Voie diététique
du Principe Unique YIN-YANG, jour après jour ; même en bonne santé,
ne jamais céder aux dérivations extrêmes ! Car toute dérivation est un
glissement logarithmique (à vitesse grand V !) du chemin tracé ;
revenir dans la « Zone » authentique demandera alors un effort
laborieux.
Avec
la méthode Ishizuka Sagen, nommée par lui le Shokuyô (la nutrition réparatrice
universelle), G. OHSAWA, rapidement en quelques semaines, recouvra une santé
acceptable.Il n’était à coup sûr plus moribond, la fatigue déstructurante
avait disparue et il gagnait en vitalité. Au bout de deux ans, il était presque
complètement rétabli et échappait aux griffes des maladies mortelles qui le
rongeaient depuis plusieurs années (avec hémorragies internes).
Il écrivit en 1928 une biographie sur ISHIZUKA Sagen.
Mais
comment une méthode qui prônait un simple régime de riz complet additionné de
quelques spécifiques végétaux pouvait-elle guérir des maladies aussi
graves ?
Voilà le premier paradoxe ou énigme dialectique qu’il voulut
résoudre de toutes ses forces.
En 1939, il en donne les fondements dans son
livre best-seller : Nouvelle méthode curative
par l’alimentation, avec près de 600 rééditions !
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Années 30 - La Médecine divinatoire d'Extrême-Orient - Peuple Hunza
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Le bon
docteur Ishizuka Sagen
Ishizuka
Sagen, 19ème siècle, fut un médecin et pharmacien japonais qui
associa de façon ingénieuse les deux cultures médicales : l’Occidentale et
l’Orientale. Il fit une découverte remarquable : la nutrition est la
ressource fondamentale de toute thérapeutique ; c’est-à-dire : on
peut « réparer » les corps, régénérer l’organisme ou guérir de toutes
les maladies par une alimentation spécifique.
Il
fut pratiquement un médecin autodidacte, sa famille était trop pauvre pour lui
payer des études de médecine. Il apprit le hollandais pour étudier par lui-même
la médecine occidentale (à cette époque toute science occidental officielle était
importée par les hollandais). Il était professeur de langues et maitrisait aussi
l’anglais, l’allemand et le français dans l’attente d’exercer sa médecine
holistique…
A
l’aura de son visage on voit toute de suite sa volonté intérieure et sa grande capacité
de mémoire. On voit la finesse et la profondeur de son caractère sous une apparence
flegmatique. Une faculté de perception qui « travaille » intensément à
l’intérieur tout en étant débonnaire à l’extérieur. C’est un homme qui finit
toutes choses commencées quel que soit le temps imparti ; il ne recule
devant aucune difficulté si la recherche correspond à son objectif ; il
est ardent dans toute forme de nouveauté, de découverte, d’exploration et
d’analyse ; il ne lésine jamais sur la précision, la microscopie, des
éléments ou des symptômes observés.
Il
ne cherche pas la gloire mais la transmission et l’éclairement de ses connaissances
pour un meilleur monde. On voit cette abnégation, cette vertu, dans ce "missionnaire"
pour le bien des autres, de la société.
Un humaniste sage, débonnaire, facile,
accommodant, en apparence mais il émane de lui une autorité naturelle. Il
devait être extrêmement respecté dans le monde militaire comme médecin puis au
sein de la société civile par ces consultations singulières, directives mais efficientes.
Sous une apparence presque bonhomme, il y a en lui un visionnaire remarquable sur
la vie et les souffrances humaines, les aspects sociaux, sur la constitution
d’une meilleure société, sur la genèse d’un Homme meilleur.
Il avait donc surement
au fond de lui-même de grands projets tirés d’une vision macroscopique et philosophique du monde
Humain mais conscient que ceux-ci étaient irréalisables dans le contexte de son époque.
Sans aucun doute on voit la bonté du saint chez Ishizuka Sagen et l’esprit de sacrifice
(au sens spirituel).
Clim
YOSHIMI me disait que lors de l’enterrement du Dr Ishizuka la longue file
de gens venus de tous le Japon, qui suivait le cercueil, faisait plusieurs
kilomètres !
La
thérapeutique du Dr Ishizuka Sagen
À
son époque l’enseignement de la nutrition n’existait pas. Là aussi, il a réalisé un travail solitaire dans sa biochimie alimentaire et dans les quelques apports de la physiologie occidentale.
Il n'a pas eu la chance de Gandhi de découvrir la pratique consciente du véganisme (partiel) et du végétarisme en Grande Bretagne auprès d'une Association Végétarienne. Et de son propre aveux, Mohandas Gandhi dit qu'il a tout appris du "Pourquoi" de son végétarisme par la "Vegetarian Society" (of UK) tandis qu'il le pratiquait culturellement et religieusement depuis sa naissance.
Ishizuka a éludé sa propre
maladie depuis l’enfance (dermatose avec lésions dans tout le corps et néphrite chronique) à
partir de sa méthode alimentaire. La médecine occidentale revisitée de nombreuses fois n’avait rien
pu faire. Il gagna ainsi une seconde vie jusque 58 ans.
Il comprit alors que
la véritable source de toute vraie médecine était la nutrition thérapeutique. Quelle découverte !
Toute pathologique
avait alors pour racine une « mauvaise » nutrition et toute
« mauvaise » nutrition induisait des maladies aussi variées soient-elles.
Il y associait l’éducation physique ou « l’activité du corps » à sa
méthode diététique.
En
tant que médecin militaire et surintendant pharmacologue pendant plus de 20
ans, il eut l’occasion de maitriser la clinique de nombreuses déficiences auprès des soldats et
officiers. Mais il effectuait aussi nombre d’expériences sur le fonctionnement
biochimique et physiologique du corps en cas de blessures (immunité) ou d’affaiblissement
fonctionnel (pathologie).
C'est là qu'il fit sa découverte en biochimie alimentaire : le rapport
K/Na, Potassium/Sodium, deux minéraux indispensables à la vitalité
biologique. Un couple K/Na redoutable qui même aujourd’hui est très attentivement surveillé par tous les médecins spécialistes quelle que soit leur discipline.
Na et K sont deux atomes (Voir Tableau classé presque entièrement par l'éminent Dmitri Mendeleïev 1834-1907, une inspiration divine ! Même les fameux Curies se sont précipités pour le rencontrer en Russie afin qu'il les instruise), Na et K jouent un rôle essentiel comme micronutriments minéraux dans les métabolismes
biochimiques.
Ils sont une des bases de toutes biosynthèses du Vivant (dont la fabrication de nos cellules, ...).
Après de nombreuses recherches physiologiques et cliniques, Ishizuka Sagen découvrit
que ce rapport K/Na était de 5/1 et ne devait pas être supérieur
à 5.
Quelle découverte ! Au-delà de cinq, un déséquilibre nutritionnel se produisait lequel provoquerait
des dysfonctionnements dans l’organisme jusqu’à la pathologie, un défaut d’homéostasie.
L’homéostasie ?
En simplifiant, elle est le processus qui permet de maintenir un équilibre sain et dynamique de
l’organisme, par les niveaux et les échanges des différents milieux y compris le monde extérieur : l’eau, le pH, l’oxygène et le gaz
carbonique, la glycémie (taux de sucre) et les corps cétoniques, les acides gras, la
température, les « particules circulantes », etc…
Il faut savoir
que l'homéostasie n'est que le phénomène visible physiquement des transmutations
biologiques et psychiques dans le Moi.
À
l’inverse, il constatait que si un patient était malade ou épuisé, la
récupération organique ou le rétablissement se faisait rapidement à partir d’un
régime qui respectait ce rapport K/Na associé à l'alimentation traditionnelle.
Cliniquement,
il confirma que les maladies chroniques autant que les maladies aiguës,
infectieuses ou virales, sont dues au déséquilibre extrême de ce rapport. Le
corps ne pouvant plus compenser l’écart type d’une alimentation transgressive
ou pervertie et son fonctionnement naturel ou optimal.
Ishizuka ajoutait que tous les microorganismes, internes ou externes,
(bactéries, virus,) ne peuvent jamais s’attaquer à un organisme en équilibre
optimal K/Na quel que soit le contexte d’exposition de l’individu. Et de nos
jours quel que soit le type de Virus comme le Coronavirus.
Depuis 2 ans rien n'a été dit (ou presque) sur cette pandémie et les possibles remissions ou guérisons de cette "maladie virale" à partir d'une alimentation spécifique (voir mes articles précédents dans ce Blog).
La
composition essentielle d’un repas devait donc respecter ce rapport Potassium et Sodium. Tandis que les taux en nombre de calories, en nombre de protéines, de matières grasses et
de sucres, et même de vitamines (pas encore toutes mises au jour à l'époque) étaient secondaires dans la consultation. Ce rapport ne devait pas dépasser
cinq fois la quantité de sodium dans la totalité de la ration alimentaire prise
durant un repas. Il fallait donc consulter les tables des compositions biochimiques
de chaque aliment.
Mais
la chose était un peu moins simple car les transformations des produits
alimentaires à partir de leur états bruts changeaient ce rapport.
Les préparations
et les modes culinaires changeaient aussi ce rapport.
Et plus compliqué encore,
les mélanges des types d'aliments dans un déjeuner posait aussi un problème
épicurien. ……
Mais par une habile pratique de la clinique et son expérience de la nature humaine, appuyées sur une
culture alimentaire sino-japonaise millénaire, la méthode donnait des résultats
remarquables au sein de tous les types de population, des deux sexes, de tous
âges. La réalité du terrain démontrait l’efficacité de ce rapport allié à l'alimentation traditionnelle ancestrale.
Si vous appliquez ce rapport même aujourd’hui avec une alimentation naturelle végétarienne, vous aurez toujours des guérisons biochimiques et neurophysiologiques remarquables et prégnantes (amélioration des constantes biologiques preuves à l'appui que j'ai moi-même réalisé auprès de plusieurs personnes).
Mais depuis les découvertes prééminentes de Georges OHSAWA, dès 1931, une accélération dans cette thérapeutique de base s'est produite. Nous avons augmenté la
profondeur et l’extension de la méthode Shokuyô par un Principe plus
élaboré et plus suprême : le Principe Énergétique YIN-YANG dans une
méthode de nutrition plus raffinée : la MACROBIOTIQUE.
Ce
rapport K/Na est devenu dorénavant un facteur parmi d’autres pour équilibrer ou
affiner notre alimentation énergétique. D’autres facteurs doivent être pris en
compte dans la voie de l’évolution (voir La Philosophie de la Médecine d’Extrême-Orient, écrit en 1955, Vrin 1956 et Le Cancer et la Philosophie d'Extrême-Orient, Vrin 1965).
Le but du Principe Macrobiotique
va au-delà d’une meilleure santé physique ou d’une guérison physiologique. Il
est un propulseur de base ou de fond afin d’initier ses facultés les plus
subtiles : les dimensions progrédientes du déploiement du Jugement.
La santé intégrale exige que le champ spirituel de l’Homme atteigne sa pleine maturité, sa réalisation biologique, sa réalisation psychique, sa réalisation spirituelle (voir La Philosophie de la Médecine d’Extrême-Orient, Vrin 1956 et L’Ère Atomique et la Philosophie d'Extrême-Orient, Vrin 1962).
Le
Concept de Macrobiotique fut employé pour la première fois en 1931 dans le
Principe Unique de la Philosophie et de la
Science d’Extrême-Orient, Vrin 1931.
La médecine
millénaire d’Extrême-Orient redécouverte par le Dr Ishizuka
Dans
le même temps, il explorait les bienfaits physiologiques et la thérapeutique de
l’alimentation dans la médecine millénaire d’Extrême-Orient. Et dans le cours
de son exercice thérapeutique, il remit en question en grande partie le système
médical occidental et fut persuadé progressivement de la supériorité de la
médecine traditionnelle orientale.
Au
sein des pays d’Orient, la nourriture dans l’antiquité, était une nutrition de
la Santé et du Bonheur pour TOUS avant d’être une consommation gastronomique.
Il découvrit alors progressivement qu’elle était en fait une matrice thérapeutique
« invisible » subtilement infiltrée dans les habitudes et les conventions
de la société depuis les temps anciens.
Ainsi dans la pratique de tous les jours, elle générait une
guérison spontanée du corps et de l’esprit à chaque instant, à chaque repas ou consommation. Manger assouvissait le besoin tandis qu'en réalité elle régénérait le corps et apportait la "paix" au mental.
Même dans les fêtes, qui étaient prétexte à des rites ou des célébrations de saints,
les repas gastronomiques n’omettaient pas cet équilibre atavique et diététique dans les
ingrédients. Les traditions alimentaires dans l’Ancien Orient étaient des modes
subtils et systématisés de la prophylaxie (qui prévient le bien-être ou la
guérison). Ils étaient induits dans la nature intime même des comportements et chacun,
au jour le jour, assimilait et suivait ce principe sanitaire nutritionnel
intrinsèque et démocratique.
Ishizuka Sagen le compris profondément, il fit donc le retour
à cette saine alimentation antique et sacrée dans sa méthode qui intégrait des apports de la biochimie clinique ; il lui a donné le
concept de Shokuyô.
Dans la médecine nutritionnelle orientale, manger
était donc autant aussi agréable d’assouvir son besoin organique et autant que de
se « guérir spontanément » à chaque consommation, à chaque bouchée, à chaque déjeuner
(dé-jeûner…).
Le Shokuyô avait donc pour but de revenir à cette culture thaumaturgique mais de façon compréhensible et consciente pour le patient : voilà l'éducation alimentaire du remarquable Dr Ishizuka ! Il donnait des consultations didactiques par le recouvrement de la Mémoire ancestrale sur la santé par soi-même.
Cette clinique de la nutrition évitait tout d'abord tout déséquilibre
biochimique donc physiologique, et même d’éviter tous les troubles nerveux ou mentaux. Le Dr Ishizuka
comprit aussi que cette saine alimentation antique était devenue
« invisible » tant elle avait épousé intimement les mœurs au sein des
sociétés orientales mais elle était toujours là dans la mémoire subconsciente. Et le côté négatif de cette intimité subconsciente a généré son discrédit, sa
dévalorisation. L’exemple est le même avec cette déconsidération des prouesses
quotidienne de notre corps jugées « routinières » … Le vrai sens, la
sagesse, du « Shokuyô antique », étaient donc tombés dans la mémoire de
l’oubli.
Les
orientaux, couvés par une culture ancestrale performante et optimale, ont négligé
son essence véritable : une thérapeutique naturelle sans effort pour une vie
saine, longue et une joie quotidienne. Parce qu’elle était devenue commune, intégrée,
dans la consommation quotidienne, les orientaux modernes en avaient oublié les
bienfaits sanitaires générés par la matrice profonde YIN.
Ce
« régime » de la saine alimentation antique était entré
dans le subconscient collectif de l’Homme oriental. Il était devenu inhérent au
moindre instant, à ses états de pensée intime, dans la vie quotidienne. C’était
une seconde nature mais trop enfouie dans le subconscient.
Il fallait donc faire remémorer aux patients cette médecine subconsciente extemporanée (agissant à chaque instant sur mesure) et
efficiente, générée par les découvertes et les prouesses de leurs ancêtres.
Mais
ce qui est organisé par le subconscient fonctionne toujours à la surface du
monde conscient de l’individu ou du collectif si le cordon d’argent n’est pas
rompu entre l’intuition subconsciente (ici, la tradition) et la conscience
(l’intelligence cognitive ou la raison).
C’est-à-dire que tout « régime traditionnel
» (coutumier ou rituel) peut garder son équilibre prophylactique dans l’intuition
culturelle collective si on transmet à la nouvelle génération le savoir du
« Pourquoi on mange ainsi ? », « Pourquoi on applique tel rite
? ».
Ce
qui se transmet de génération en génération sera préservé à condition que chacune
des générations préserve aussi ce fil d’argent, ce lien métabiologique,
qui entretient la compréhension consciente de « Pourquoi on mange de cette
façon ? Pourquoi avec tels aliments ? ».
Il
faut donc que chaque génération ou chaque individu se réapproprient le sens profond et l’histoire de
la culture alimentaire dont elle ou il a hérité. Ce sont alors les mythes, les légendes
et les chroniques générationnelles qui tentent de transmettre cette prise de conscience intelligente et le
processus de réappropriation conscient.
Si une culture ou un individu perd la connexion du cordon d’argent
qui relie les découvertes des Anciens enregistrées dans la mémoire subconsciente
depuis des millénaires, soit ils dérivent dans un labyrinthe soit ils tombent dans la multitude des désordres et des malheurs.
Si
la connaissance consciente reste déconnectée alors tout le savoir ou le génie
acquis, depuis des millénaires, finissent dans un puits profond que l’on peut appeler
« l’Inconscient de l’oubli ». Comme c'est la cas à la naissance, nous oublions
tout de ce que nous avons été dans une Vie Atavique.
Nous
naissons dans ce monde relatif avec ce « brouillage » concerté de notre
cordon d’argent (fil métabiologique) qui joint l’intuition spirituelle (L’expertise
subconsciente) et la conscience cognitive. Ce « brouillage »
prémédité est la fabrique de la « Mémoire de l’oubli », qui a son avantage, car il permet de
mener sans trouble les tracés de notre Pacte de Vie dans ce monde (je reviendrai plus tard sur cette essence karmique).
Mais dès que la
maturité spirituelle est atteinte alors ce « brouillage » se défait
progressivement. Par exemple, dans le cadre d'accidents, des images de réalité sont transmises par ce
cordon dans les cas d'EMI, expérience de mort imminente (NDE) qui n’est qu’une
modification d’un niveau du Champ de la Conscience.
Si
ce brouillage est amplifié par une alimentation perverse ou pestiférée (un corps
délabré ou maladif) alors les échecs et les fausses voies dans la Vie arrivent,
elles se multiplient dans des spirales négatives, des circonvolutions vicieuses.
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Transmission ou passage à la maturité spirituelle dans le monde transcendant de l'ancienne Egypte
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Voilà le point crucial : le changement dimensionnel.
Nous
voyons ici comment au départ une médecine orientale nutritionnelle
pour la santé quotidienne remise à jour par Ishizuka Sagen, se raffine en une méthode métabiologique
- Le Principe Macrobiotique, par Georges OHSAWA.
Mais ce Principe va plus loin que la santé physique ou "nerveuse" (neurophysiologique). Ce Principe se transmute en une faculté métabiologique (et non plus biochimique) qui nous transporte
d’abord dans la psyché du Moi (redécouverte de soi) et dans l’anthropologie
sociale (l'histoire et la qualité des Hommes dans la société). Puis dans le
monde de la Mémoire Atavique des Anciens (Mémoire
du Principe Unique). Et enfin dans le Monde spirituel du Jugement Suprême
(Champ de la Conscience Ultime).
L'exemple des écarts et la vie préjudiciable
À
titre d’exemple pratique, on constate le même mécanisme avec les écarts alimentaires - déséquilibrés ou toxiques - dans la
Macrobiotique.
Un écart peut être rattrapé sans trop de difficulté. C’est pourquoi
il faut absolument faire le premier (qui sera le dernier) écart à fond.
Mais le 2ème
écart en série (donc le lendemain ou dès les jours suivants) devient plus
difficile à effacer, et donc à revenir dans l’équilibre optimal de sa condition
dynamique, ou dans la voie du progrès engagé.
Un 3ème écart dans la
suite provoque une grave dérivation qui demandera alors un effort très important et
surtout du temps pour revenir au point du décrochement de la pratique
macrobiotique.
Plus les écarts se répètent, plus les échecs, les déprimes et
les infortunes, se multiplient dans la vie sanitaire (les maux et les maladies),
et cela suit, dans les échecs sentimentaux, dans les déboires sociaux, dans les troubles mentaux, ….
C'est là une des explication du "Pourquoi" des pratiquants macrobiotiques de plusieurs mois, et même de plusieurs années, abandonnent le Principe macrobiotique. Ils deviennent alors soit des "macrobiotes" soit des flexivores.
A cause de la répétition des écarts alimentaires - de plus en plus graves - d'anciens pratiquants de la Macrobiotique se transforment en rhétoriciens ; ils vivent celle-ci comme un conte, un fantasme, pour enfant dans lequel ils auraient participer pendant une période "aventureuse" de leur vie.
Certains même, encore vivants, ont eu cette chance d'avoir connu G. OHSAWA et ses enseignements, et aujourd’hui vivent certes plus longtemps que prévu mais projettent ces rencontres comme des fictions passagères ....
Quel gâchis dans le processus de leur PACTE de Vie ! Aucune récompense tardive dans ce monde ne pourra venir compenser d'avoir gâché cette aube dorée...
Ce sujet est très important et je reviendrai dessus dans un prochain chapitre sur ce site ; G. OHSAWA avait déjà traité cette problématique intitulée "Pourquoi les anciens pratiquants (plusieurs années) tombent dans le piège de l'abandon, de la déviation, de la Pratique Macrobiotique ?".
Et il en est de même : Pourquoi beaucoup de débutants commencent avec "passion", avec motivation, et abandonnent au bout de quelques jours, ou quelques semaines, ou quelques mois ? Pour quelle cause ?
Quand on s'engage sur un chemin ou un projet, riche et fondamental, c'est la qualité du point de départ qui est déterminante.
Ainsi, Ishizuka
Sagen, après des années de recherches et de frayage dans l’histoire alimentaire
des médecines et des cultures orientales (Chine, Japon), entreprend de joindre
certains apports de la science Occidentale aux connaissances de la science Orientale.
Il fut probablement l’un des premiers homme de science et thérapeute dans
l’histoire du monde à tenter cette fusion difficile entre l’Orient connaissant
et L’Occident savant. N’oublions pas qu’il maitrisait les quatre
langues les plus importantes de l’Occident.
Cet
idéal sera repris plus tard par la Maître Georges OHSAWA mais dans une
dimension universelle : l’univers Oriental, sa Philosophie et sa Science, traduite
et composé, à la philosophie et à la science du monde Occidental.
Ainsi,
sa pratique thérapeutique se basait sur sa méthode bipolaire appuyée par
l’alimentation traditionnelle sino-japonaise. La personne épuisée ou malade
était soit trop « Potassium dominant » soit trop « Sodium dominant ».
Il fallait revenir à l’équilibre biochimique par un régime approprié avec un
rapport sodium plus élevé et potassium plus faible soit l’inverse pour un
« Sodium dominant ».
Les calories, les indices glycémiques, les
lipides ou les protéiques, n’avaient que très peu d’importance. Les résultats
étaient rapides, prodigieux et durables ; durables pour ceux qui avait
retrouvé cette saine alimentation antique.Toutes
les classes socio-professionnelles venaient le consulter : les
politiques ; les riches familles ; les gradés ou non militaires ; l’intelligentsia,
les érudits ; les artistes ; les paysans ; les « petites
gens » ; et même les médecins ! et aussi des chinois (reconnaissant
probablement leur propre médecine ancestrale) ;…
Il fut rapidement très connu
et les files d’attentes de plusieurs centaines de personnes obligèrent de
limiter les consultations à cent par jour. Cent consultations pas jour, par
expérience, je peux vous dire que c’est déjà beaucoup trop mais il avait sa
« stratégie clinique ».
En
1907, il crée l'association Shokuyô (nutrition de la santé pour tous)
dans le but de diffuser et de perpétuer sa méthode.
Sa
biochimie alimentaire du rapport K/Na, le jeu dynamique du Potassium et du Sodium, deux
minéraux indispensables à la vitalité biologique cadrés dans une remémoration et pratique de la nutrition
de l’Homme ancestral dans la médecine d’Extrême-Orient.
Le
17 octobre 1909 il décéda. Sur le chemin vers le cimetière, des gens (anciens patients
ou pas) venus de tous le Japon formaient un « ruban humain » de plusieurs
kilomètres.
Le Shokuyô n'est pas le Principe Macrobiotique
Ishizuka
Sagen n’est pas le fondateur de la Macrobiotique ni de son Principe, comme le
prétendent certains historiens néophytes attachés à la lettre ou d’autres bricoleurs de
filiation.
Ils disent : « Avant, il y avait untel puis untel et
OHSAWA "comme un chaînon dans une chaîne" serait venu après pour faire un "juste un complément" à une macrobiotique qui aurait
été déjà existante".
" Did he just make an addition ? Idiocy".
" Was he just an extra link ? Stupidity".
" Was he just a Nippon link in a japanese macrobiotics ? Absurdity".
Ces simples affirmations révèlent aux pratiquants authentiques du Principe Unique que ces auteurs sont dans ce "brouillard verdâtre" de la confusion conceptuelle, ce raisonnement du jugement mécanique qui insuffle une histoire extrapolée. Ces historiens complexés et bouchés par leur jugement primaire, produisent des spéculations accrochées à leur petit moi comme un curé dans le doute qui s'accroche à sa croix plombée et descend dans les limbes.
Ceux qui avancent de telles fadaises ne pratiquent pas le Principe Unique et n'ont donc aucune connaissance des processus de révélation induits dans la fonction du Jugement en développement.
Le théorème et son exercice sont simples. Une VOIE est TRACÉE. Pour la RE-CONNAITRE dans son tracé historique, il faut pratiquer comme le ferait un PISTEUR-PROFILEUR.
Que fait-il ? Il porte son attention et synthétise les indices cartographiques, les empreintes (YIN), les repères (YANG), les émanations, laissés par la Fonction ("Sillon") et le Jugement du prédécesseur.
Il associe sa Pratique (YANG) et sa capacité de Conscience (YIN), acquises, pour produire la REVIVISCENCE des SCÈNES et des ACTES du Tracé historique !
Par sa Logique intelligente et sa faculté de Jugement acquises, il REPASSE par les mêmes PAS, les mêmes sensations, les pictogrammes, les mêmes démarches, les mêmes évolutions biologiques, mentales, spirituelles, que son prédécesseur (ou "l'Être mystérieux").
Ainsi, le vrai HISTORIEN, s'il en est, doit "entrer" dans la MÉMOIRE OMNISCIENTE ou ATAVIQUE, par le processus métabiologique (Cf. G. OHSAWA), afin de revivre et REVISUALISER chaque périodicité, chaque étape de la VOIE (même avec des nuances personnelles).
Dans cette quête d'HISTOIRE, ce processus métabiologique exercé par le cherchant, induit une REMÉMORATION vivante de la véritable Histoire, REVIVANT LUI-MÊME ce même Cheminement.
C'est un processus de reconnaissance éprouvé et reconnu d'authentification dans la recherche historique d'un parcours de vie d'un Maître, ou même d'une Culture, ou même d'une époque (ou d'une scène comme le ferait un profileur authentique dans la science forensique).
Le
Prof. Georges OHSAWA a dit en trois mots ce que j'essaie d'expliquer
lourdement et trop longuement, il appelle cette faculté : LES LUNETTES
MAGIQUES !
Mais ce même Pisteur ne s'interdit pas de consulter ou d'inspecter documents rationnels et conformistes, des archives, des données, des écrits, et même des temoignages. Mais il sait que, d'une part, ceux-ci ne seront que secondaires et partiels dans son TRAVAIL de RECHERCHE VIVANTE. Et d'autre part, qu'il observera et analysera ces pièces "historiques" avec le même outil métabiologique : ses Lunettes Magiques.
Ainsi, muni du Compas YIN-YANG et de sa faculté de JUGEMENT acquise, il peut, par exemple, revivre les événements de ce fameux 15 ème siècle de la Renaissance occidentale et l'origine de son ÉMERGENCE (qui a pour véritable source l'Orient Arabe). Et faire une comparaison fiable entre les témoignages partials ou politiques et la vérité historique du film atavique de l'HISTOIRE.
Vous-même, munis du Compas YIN-YANG et de l'acquisition de votre Corps Métabiologique, vous pourriez VOIR comme sur un écran ces Hommes Anciens de LASCAUX. Revivre parmi ces Hommes Sapiens intelligents, fluides, grands rêveurs, élégants, félins, et investis de la CLAIRE INTUITION, dans les actes et les pensées de leur vie quoditienne. Ces grands intuitifs vivants parfaitement l'Ordre de la Nature et connaisseurs de la pratique alimentaire du Milieu, écologistes originels.
De ces Hommes Sapiens de la Grotte de LASCAUX, vous pourriez alors VOIR et comprendre :
Pourquoi ils ont peint dans l'architecture de cette grotte ?
Pourquoi ils n'y a aucun être Humain dans ces peintures encryptées ?
Pourquoi il y a un sens clairvoyant dans le défilement des peintures ?
Pourquoi certaines couleurs et formes animales sont paradoxales (le rouge, le noir, l'ocre, le jaune d'or) ?
Pourquoi les figures pariétales se superposent ?
Quel est le sens des pictogrammes et des motifs ?
Pourquoi une "Licorne tient le portail" ?
Que signifie l'Homme au sexe érigé allongé près d'un bison aux intestins externalisés (ces intestins ouverts qui annonce le voyage du rêve-sorcier) ?
Etc...
Pauvres paléoanthropologues ! Archéo et palébiologistes ! Paléozoologues ! Je vois leurs interprétations engluées dans leurs fantasmes rationalistes ou leurs suppositions "à couper les cheveux en quatre". Commencez par VIDER vos INTESTINS et vous verrez la clarté surgir comme un éclair au milieu de la nuit !
Et partant de ces explorations métabiologiques, par vos "Lunettes magiques", vous pourrez re-vivre, leur pensée, leur alimentation, leur histoire, leur vision des Mondes visible et invisible....
Mais avant toute investigation, il vous faudra d'ABORD investir la fonction vitale du Corps de ces Hommes Anciens ("Entrer" dans leur corps) par le compas métabiologique.
(Voir l'explication concise de l'article dans ce Blog : "L'Homme antique : animisme primitif"; Janv 2019).
Ce processus métabiologique est reconnu dans toutes les anciennes philosophies d'Orient (Transmission Zen ; Ishin Denshin transmigratoire ;...) et aussi dans la Grèce ancienne (Orphisme ; Pythagorisme ; Gnosticisme ; ...).
(Voir l'article dans ce Blog : "Les tests de pensée pratique GO..., 2ème Partie ; Mai 2020)
Si vous n'avez pas compris le sens de ce petit texte sur les Lunettes magiques (en bleu souligné), faites une pause de quelques jours ou de quelques années, et ensuite relisez. Dans l'attente, pratiquez, attendez et l'éclair jaillira. Il m'a fallu plus de 20 ans pour intégrer ce "secret" mais vous êtes surement plus sensé que moi et il vous faudra moins de temps.
Re-vivre par Remémoration ou Conceptualiser la matrice historique sont deux point de vue complétement différentes.
Le premier, appartient à celui qui vit le Principe Unique et les transmutations bioénergétiques ; il redécouvre étape par étape le chemin de l'Histoire vraie.
Le second, le "conceptualiseur" fabrique un raisonnement sur une histoire fantasmée ou rapporté par des écrits qui eux-mêmes sont rapportés sur des on-dit ou des témoignages personnifiés, reconditionnés,ou politisés.
Non !
Georges OHSAWA n’était pas venu pour faire un complément à une diététique traditionnelle
sino-japonaise aussi novatrice fut-elle pour l’époque !
Je le redis : la méthode d’Ishizuka
Sagen n'a été qu'un propulseur pour déployer et fonder un paradigme multidimensionnel
sur une autre échelle. A partir d’une comparaison géographie, nous passons de l'investigation
d'une contrée terrestre (Ishizuka) à une exploration intergalactique, cosmique (OHSAWA)
!
Et que n'a-t-on écrit et ré-écrit sur les conduites de vies et les enseignements de Jésus Le Nazaréen et de Jean Le Baptiste.
Tout ces faits oraux et observés ont été, supputés, mal notés, amplifiés, recopiés par fragments, mal traduits en différentes langues, déformés, falsifiés, et même condamnés à mort pour tout possesseur, et des textes entiers lus à ce jour qui ont été volontairement inventés à but politique.
De plus, ces deux Hommes éclairés, n'ont pas été investis de RIEN, spontanément - sponte sua - et leurs connaissances sur les mystères, acquises alors qu'ils étaient si jeunes, ne sont pas "tombées du ciel". Ils ont été intégré au sein d'une École Orientale, l'École d'Éqypte, pour suivre un apprentissage, un Transfert de Connaissance. Ils ont ainsi acquis une érudition, une experience, une gnose, déjà enseignées depuis des millénaires. Ils ont été initiés à partir d'une Science de l’Être et un Savoir Philosophique bâtis par des maîtres depuis des millénaires.
Ces deux hommes jeunes, intelligents et audacieux ont eu plus qu’une base, il ont suivi un enseignement puis un entrainement très poussé par des maîtres, qui leur ont fourni la propulsion optimale pour leurs futures missions ! (Jean Le Baptiste a été trop audacieux, trop héroïque, à cause de sa droiture extrême et a payé de sa vie trop tôt dans sa destinée ; il était plus YANG que Jésus).
Le
Principe Unique n’est pas un simple concept intellectuel
« pour changer de mode » et le Principe Macrobiotique
n'est pas la "rallonge" d’un régime traditionnel oriental. Ceux qui
adoptent cette formulation, qui plébiscitent une pseudo-macrobiotique sino-japonaise
d’une longue vie en bonne santé – et l’appliquent ! – tombent dans le piège
de l’hygiénisme de la « bonne mère nature » !
Il
suffit de lire attentivement Le Zen Macrobiotique.
Si on le lit superficiellement et sans pratique, ou même intellectuellement, on
s’attache à l’apparence d’un manuel de diététique et de recettes curatives originales. Mais,
après relectures (un certain nombre de fois) et même mieux, une pratique sérieuse
pendant trois mois de ce qui est conseillé, on VOIT alors un AUTRE manuel.
Le Zen Macrobiotique est une Vraie CARTOGRAPHIE ! Une carte existentielle et géo-cosmique qui vous indique la bonne Voie pour voyager dans votre propre destin, réussir le Pacte de votre existence (Qui suis-je ? Que devrais-je faire ?), mais aussi dans ces Univers énigmatiques, mystérieux, infinis, mais réels.
Le "Zen MBTE" est un manuel de PHILOSOPHIE PRAGMATIQUE qui propose une méthode d’assainissement
de son corps et d’examen des processus de la Pensée.
Cette même philosophie que l’on retrouve chez les anciens Égyptiens
et Grecs qui prônaient le développement de la pensée, du souci de Soi, sans que ce développement soit
détaché d’un exercice obligatoire sur son CORPS !
Ces hommes sages considéraient le CORPS comme une bielle (pour un moteur) et la condition de son ÉTAT comme le propergol (le carburant) pour l’évolution de l'Esprit.
La philosophie
antique – la philosophie des Anciens -- n’était pas celle qui est devenue dès le
moyen-âge, une philosophie de dilettante, la récitation des textes platoniciens, épicuriens, aristotéliciens, etc..., du haut d’une
chaire à des apprentis philosophes (et qui allaient faire à leur tour la même chose :
bavasser des concepts).
S’il
l’on veut ensuite s’assurer de la réalité de cette différence d’échelle avec la
méthode Ishizuka, il suffit de lire avec attention, et toujours en pratiquant :
La
Philosophie de la Médecine d’Extrême-Orient,
1956, le Principe Unique de la Philosophie et de la
Science d’Extrême-Orient, 1931 (aux éditions VRIN).
Je
conseille aux étrangers francophones à les lire dans la langue d’origine – le
Français – même s'ils le parlent peu, ce qui leur demandera un effort mais largement récompensé.
Si
le remarquable Dr Ishizuka a certes été un précurseur d’une alimentation saine,
elle se cadrait dans celle d’une façon de manger du Japon et de la Chine traditionnels.
Elle était un retour légitime aux mœurs alimentaires coutumières tandis qu’il
insistait sur la vitalité des aliments bruts (Riz, orge, blé, complets), les
légumineuses, les algues, les légumes racines (radis, carottes, …) comme la
nourriture naturelle dite « pauvre » des anciens paysans japonais et
chinois. Les céréales blanchies, les huiles raffinées, les sucres et les sels
blanchis, sur l’acidification de certains produits manufacturés, l’excès de condiments,
étaient évidement proscrits.
G.
OHSAWA a « éludé » ses graves pathologies par le régime Ishizuka dans
un premier temps mais il a poussé au-delà l’expérience métabiologique et découvert
dans les hauts Jugements (plan supérieurs) que la vraie guérison ne peut se
faire sans la guérison de l’Esprit (voir les Sept dimensions du Jugement et les sept étapes de la Maladie, dans les éditions dejà citées, et dont je parlerai
plus tard).
Le
Shokuyô a pu donner une impulsion de base aux recherches et aux développements élaborés
plus tard par G. OHSAWA. Le but n’était pas de s’arrêter à un mode diététique,
même à un mode traditionnel dans le but de se constituer une vie saine et paisible.
G.
OHSAWA avait un objectif qui était bien au-delà dans son ambition de Vérité. Il
voulait explorer consciemment et redécouvrir les très anciennes
découvertes et applications de la Philosophie et de la Science d’Extrême-Orient
(une phylogenèse de plusieurs dizaines de milliers d‘années).
Appliquer les
découvertes qu'il avait faites selon le Principe Unique sur la biologie humaine pour obtenir la
longévité et le rajeunissement n’était qu’une étape dans la Voie de sa
Philosophie et des Sciences anciennes de la Nature, de la Vie et de l’Univers.
Et
pour cela il s’est approprié « deux petits signes » YIN et YANG,
X et Y, de consonance chinoise (ou Alpha et Oméga).
Ces
deux dialectes YIN-YANG, choisis à bon escient, sont à la fois une expression
sémantique et une mémoire historique car ils recouvrent un sens millénaire dans
les transmutations énergétiques et les facultés spirituelles déjà expérimentées par des chercheurs-découvreurs et des sages remarquables autochtones des Hauts plateaux d'Extrême-Orient (voir le livre du
YI-KING).
Mais ces deux symboles millénaires - FUSIONNELS et absolument INSÉPARABLES - permettent aussi de partir d’une CLEF simple pour chacun de
nous, chaque être humain (Human being) d’explorer sa propre Nutrition, son propre Corps, la lumière de sa Vie psychique, les complexités des Univers incommensurables,
les processus de la Mémoire Infinie, le Principe Unique de la VIE éternelle.
Ce YIN-YANG offre un COMPAS qui nous préserve
de la perdition et de la détresse dans les méandres complexes des situations vécues
dans la vie quotidienne, au sein des civilisations dans lesquelles nous nous incarnons, et dans celles des mondes visités. Il possède ce pouvoir extraordinaire de résoudre des
problèmes les plus simples aux plus complexes dans notre société et notre Univers.
Ce
dipôle YIN-YANG, qui peut s’apprendre vite (en quelques heures), peut
s’appliquer simplement et concrètement à tous les domaines concrets de la vie quotidienne mais aussi pour s'associer à la Nature formidable qui nous entoure et à celle de la
VIE ÉTERNELLE.
Mais ce YIN-YANG peut aussi se transformer en une équation transcendantale
extrêmement complexe suivant son exploration heuristique profonde, c’est-à-dire
si l’on veut faire des analyses subtiles avec des degrés de « dissection »
de plus en plus fragmentaires de tout phénomène.
Ainsi,
le vrai but allait bien au-delà de l’application d’une simple nutrition saine,
s'il visait d’abord un Principe nutritif de santé au-delà des métabolismes
biochimiques, certes nécessaires et indispensables, il passait ensuite par une exploration des métabolismes mentaux afin de les maitriser. Puis toujours plus loin, entrer dans une compréhension philosophique, toujours appuyée de ce principe biologique nutritif de départ, pour
atteindre la Conscience Suprême, La VÉRITÉ ULTIME.
G. OHSAWA l’a atteinte d'où la véracité de son enseignement et de sa Philosophie.
C’est
exactement ce que nous nous efforçons de suivre dans cette Voie du Principe
Unique en commençant par obtenir – avant toutes choses – un ÉTAT SAIN DU CORPS.
Un Corps Adamantin est indispensable comme seul vecteur ou
transmetteur pour éveiller nos processus psychique et spirituel. Toutes
les grandes philosophies le savaient et l’imposaient dans leurs méthodes pour atteindre et examiner, le Moi Psychique, les Processus mentaux, la Pensée, la Mémoire, la Liberté Infinie,
le Bonheur Éternel.
Vivre
la Justice Absolue, la Liberté Infinie. Comprendre l’origine du malheur et du
bonheur. Comprendre les moindres parcelles des manifestations sensibles et les créations des Univers qui nous côtoient.
Intégrer l’instrument de la Pensée. Recouvrer la pleine fonction de la Mémoire.
Ce
Principe Unique dipolaire YIN-YANG permet d'avoir les
réponses aux questions séculaires des grands philosophes et penseurs, sur la Nutrition,
la Vie, la Beauté, la Sagesse, la Maladie, la Souffrance, la Mort, la Sexualité,
l’Énergie, le Bonheur, la Folie, le Détachement, la Nature, le Mouvement des
astres, etc...
Voir
la constitution perpétuelle de l’Ordre de l’Univers, cette Expansion infinie,
qui crée, détruit et recrée toutes manifestations et toutes formes existantes.
Voilà
le véritable objet essentiel qui commence du Principe Macrobiotique pragmatique de chaque instant qui est une
stratégie biologique d’Éveil du CORPS et qui entraine à acquérir la Capacité progressive de comprendre et de Vivre
le Principe Unique.
Vous
voyez que nous avons quitté de loin la planète de la diététique
traditionnelle du Dr Ishizuka qui postule une vie physiologique longue et saine,
pour voyager dans une autre dimension bien au-delà, incommensurable, qui est
celle de toute la galaxie puis au-delà dans l’Ordre de
l’Univers Infini.
Fin de 1ère partie
Dr DEYNE