jeudi, octobre 21, 2021

 GEORGES OHSAWA ANNIVERSAIRE 18 0CTOBRE 2021

GEORGES OHSAWA BIRTHDAY 18 OCTOBER 2021

Deuxième Partie / Second Part

Lima et Georges OHSAWA - Deux ans de vie en Inde. Mère de toutes les grandes religions dans l'histoire Humaine


Nous reprenons ici la 2ème partie.
We resume here the 2nd part.

Cet article d’importance, très long, sera sujet à des compléments.

This important, very long article will be subject to additions.
This text will be
partially translated into English for our friends for whom english is the only
language.


Ce chapitre sera édité en deux ou trois
parties car il est riche de contenu suite aux différentes biographies de personnages et d'événements psychagogiques qui s’entrecroisent dans le chemin tracé par ce Maître exceptionnel.
Certains passages de sa biographie ont été tirés dans Une vie de rêve et de poésie, article historique de Clim YOSHIMI, traducteur attitré des œuvres de Georges OHSAWA, son disciple et ami fidèle
, ab antiquo
.

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KAIBARA Ekken (1630-1714)

Kaibara vécut au 17ème siècle au temps de Blaise Pascal (Physicien, mathématicien, et théologien) et de René Descartes (Physicien, neurologue et philosophe).

Il était un confucianiste convaincu, après un poste de samouraï auprès d'un seigneur, il devint enseignant de la doctrine de Confucius.
A 83 ans, il édita le Yôjôkun, une sorte de "Bible" de la santé adressé au grand public.
Il inventa une forme de philosophie du comportement sanitaire et moraliste mixée d'un confucianisme, de médecine chinoise et de thaumaturgie shintoïste.

En d'autres termes, son système repose sur une force vitale rajeunissante du Ki qui se transfert entre quatre registre : des "forces de la nature", de la nature des aliments et leurs digestions, des préceptes de médecine et d'une éthique du Moi dans la vie collective.
Le but est d'obtenir la longévité dans un état sain et aussi remplir son devoir civique.

Son livre de santé est tiré principalement de livres de l'ancienne médecine chinoise, à laquelle il ajoute des préceptes confucianistes, des traditions japonaises et ses propres expériences.
Pour ce théoricien élitiste, ce fut un "mixe" réussi pour l'époque, son manuel fit sa renommée dans tout le Japon et devint la "bible de santé" des japonais pendant des siècles.

S'il emploi de temps en temps le inki et le yoki, le YIN et YANG japonisés (parce qu'il l'a lu dans les vieux manuscrits chinois sans le comprendre au fond), nous verrons que peu de consignes ou de recommandations peuvent rejoindre ou ressembler au Principe MACROBIOTIQUE et ne pas avoir grand chose avec le PRINCIPE UNIQUE YIN-YANG.

Georges OHSAWA, qui était un grand lecteur pluridisciplinaire, avait certainement lu Kaibara mais il n'en fait mention nulle part (hormis les centaines de livres en japonais).
Nous le verrons plus loin.
 

Suite de cette 2ème partie en cours....

Dr DEYNE




lundi, octobre 18, 2021

Anniversaire de naissance de G. OHSAWA (1893-1966)

GEORGES OHSAWA ANNIVERSAIRE 18 0CTOBRE 2021

GEORGES OHSAWA BIRTHDAY 18 OCTOBER 2021

Première Partie / First part


Lima et Georges OHSAWA
VIE EN INDE - MÈRE idéologique du monde religieux et métaphysique


 
. Écrit le 18 Octobre 2021.
Cet article d’importance, très long, sera sujet à des compléments.
. Written on October 18, 2021. This important, very long article will be subject to additions. This text will be partially translated into English for our friends for whom english is the only language.

Ce mercredi 20 oct 2021.
Il était important d'éditer ce chapitre ce 18 octobre dans le respect de cet anniversaire de naissance du Maître Georges OHSAWA malgré un manque de finition, c'est pourquoi des corrections seront apportées au texte après-coup. Ce chapitre sera édité en trois ou quatre
parties car il est riche de contenu suite aux différentes biographies de personnages qui s’entrecroisent dans le chemin tracé par ce Maître exceptionnel.
Certains passages de sa biographie ont été tirés dans Une vie de rêve et de poésie, article historique de Clim YOSHIMI, traducteur attitré des œuvres de Georges OHSAWA, son disciple et ami fidèle
, ab antiquo
(I. OHSAWA Homo Salvator, OHSAWA Habemus Socium).



. Un ajout a été fait ce 31.10.2021, 20h aux titres : "L'exemple des écarts et la vie préjudiciable" et
"La question du Shokuyô et de la Macrobiotique".
. An addition was made this 10.31.2021 under the titles :
"L'exemple des écarts et la vie préjudiciable" (The case of deviations and damaging life) and "La question du Shokuyô et de la Macrobiotique" (The question of Shokuyô and Macrobitoics".

. Un Ajout fait le 25.12.21 au chapitre : "Le Shokuyô n'est pas le Principe Macrobiotique"
. An addition was made this 12.25.2021 under the title : "Le Shokuyô n'est pas le Principe Macrobiotique", ("Shokuyô is not the Macrobiotic Principle").

. Ce 3 Janv 2022, j'ai encore apporté quelques corrections dans ce passage difficile :
"Le Shokuyô n'est pas le Principe Macrobiotique".
. This 3 Jan, 2022, I
made some more corrections in this difficult passage : "Le Shokuyô n'est pas le Principe Macrobiotique", ("Shokuyô is not the Macrobiotic Principle").



 


Le PROFESSEUR GEORGES OHSAWA
ÉLÉMENTS INSTRUCTIFS DE SA BIOGRAPHIE

 

La sublimation de la pauvreté en un principe de vie éternelle

Il y a 128 ans Georges OHSAWA (1893-1966) est né devant un temple du bouddhisme Zen au Japon : le temple TENRYU-JI à Kyoto. Ville symbole avec ses milliers de sanctuaires de toutes les religions ou courants métaphysiques.


Il est né dans une famille pauvre avec un père absent dès son enfance mais d’une mère très attentive, vertueuse et laborieuse. En plus de son travail maison, elle fournissait un autre travail à un grossiste pour des assortiments de vêtements. La pauvreté était telle que chaque feuille de radis, chaque épingle, chaque morceau de papier, étaient conservés pour un usage inadéquat dans l’immédiat mais qui pourrait servir plus tard…


Dans cette économie de la pauvreté, j’ai vécu des dispositions semblables avec ma mère qui gardait tout, aussi les choses les plus « inutiles », surtout les éléments de couture, même cassés, car elle rapiéçait tous nos vêtements et matériaux ; comme les trous dans les vêtements par des bouts de tissus ou les chaussures acquises d’occasion qui étaient bouchées avec des bouts de cartons cousus ; la pauvreté réprimait tout achat. La nourriture était à base de semoule de blé ou d’orge (pain ou boulettes) avec quelques légumineuses et épices, un morceau de volaille servait de temps en temps de fond blanc pour le bouillon quotidien ; toute subsistance était rationnée et restreinte (je reviendrais plus tard sur ce que j’appelle la « diététique discrétionnaire » de ma mère). Nous vivions à sept dans une pièce de 12 M2, sans eau, sans lit, chauffée avec un petit poêle qui servait aussi de cuisinière, un sceau servait de WC ; je suis né dans cette chambre un après-midi du mois d’octobre. Cette pièce était louée dans un hôtel caravansérail, un véritable lieu exotique d’immigrés nécessiteux et de métèques (sans péjoration). J’aimais cette ambiance de caravansérail, des migrants de toutes nationalités étrangères passaient et repassaient, et toutes les occasions étaient bonnes pour me plonger dans le grand hall au rez-de-chaussée dès mon âge de trois ans. Grande inquiétude de ma mère à qui j'échappais pour un voyage grandeur nature des mille et une nuits, instantané et gratis.

 

 

Qui est Georges OHSAWA ?


Par son génie et un labeur de toute une vie dans les sciences et médecines orientale et occidentale, il laisse un immense trésor : le PRINCIPE UNIQUE et la MACROBIOTIQUE.

Cette dernière est une application alimentaire méthodique (par le Principe YIN-YANG). Elle est accessible à tous sans exception, à ceux qui acceptent de s'investir sincèrement et de comprendre juste la base de cette pratique simple pour commencer. Elle est un processus puissant dans l’autoguérison.

Elle induit dans le corps de tout être vivant (Humain et Animal) un processus de REGENERATION. C’est l’Art de la Longévité et du Rajeunissement ; l'Art de sentir cette Énergie interne et de comprendre la transmutation de la Vie à chaque instant.

Son livre de référence pour passer à la pratique, qui explique le principal, est Le Zen Macrobiotique, Édition VRIN.

 

Georges OHSAWA était un originaire d'Orient, architecte de la société future, des siècles qui suivent, un thérapeute et un philosophe, un développeur des idées et des sciences humaines. D'origine japonaise, natif à l'Orient mais Citoyen du monde avant la lettre.

Il pensait l'Univers vivant et il enseignant la vraie fonction du Bonheur et de la Liberté absolue, constitutive du PRINCIPE UNIQUE de la PHILOSOPHIE ET SCIENCE D’EXTRÊME-ORIENT.

Il a enseigné à des millions de personnes, en Orient et en Occident tout au long de sa vie. Il est le Créateur-Fondateur de la MACROBIOTIQUE actuelle, contemporaine, qu’il a introduite pour la première fois dans le monde Occidental, en France en1931, et de son fondement philosophique : le PRINCIPE UNIQUE.

Il est le seul inventeur de toutes les idées, de tous les concepts, de tous les théorèmes, de tous les outils, de ce que nous connaissons aujourd’hui dans la méthode Macrobiotique et de son principe philosophique agrégé au sein d'une matrice : LA PHILOSOPHIE ET SCIENCE D’EXTRÊME-ORIENT.

 

Georges OHSAWA – 1893-1966 – was a philosopher and a therapist Doctor who lived as East and West throughout his life.

Real Creator-Founder of the Macrobiotic(s) and the new interpretation of ancient eastern philosophies and medicines that he named PHILOSOPHY AND SCIENCE OF THE FAR EAST.

Creator of the current, contemporary MACROBIOTIC, which he introduced for the first time in the Western world, in France in 1931, and its philosophical foundation: the UNIQUE PRINCIPLE.

He is the unique inventor of all ideas, concepts, theorems, tools, what we know today in the Macrobiotic method and his philosophical principle aggregated within a matrix: PHILOSOPHY AND SCIENCE OF THE FAR EAST.

He propagated and transmitted the Macrobiotic(s) and the Philosophy of the UNIQUE PRINCIPLE all around the world: Japan, France (Europe), India, USA, Vietnam, Africa, Russia, …

The Macrobiotic method is just an application of the philosophy and science of the far east that he has mainly spread while it is only a system or base for the development of the Infinite Consciousness. What many ignore and avoid practicing thoroughly.

The Macrobiotic method is an application that it has mostly disseminated while it is only a system or a base for the development of the Infinite Consciousness. What many do not know or practice.

For example, he also propagated others applications: the acupuncture in the western world with Soulié de Morant in 1929; the Ikebana or Kadô (The divine way of flowers) in 1935; The Zen with Deshimaru Taisen in 1966; Amplified the spread of Aikido of UESHIBA Morihei in 1960; …

He left to the following researchers the care of developing and discovering other applications of the Philosophy of the Unique Principle but not of altering or amending "his" education, "his" instruction, "his" authentic orientation.

 

ISHIZUKA Sagen
Un découvreur en science de la nutrition ignoré



Sauvé in extremis par la méthode du Dr ISHIZUKA

Georges OHSAWA faillit mourir cinq fois avant son premier anniversaire. Ses deux sœurs moururent infantiles puis son frère à 16 ans, il resta le seul vivant dans la famille. Il survécut mais vers l’âge de 19 ans il fut à l’article de la mort (Tuberculose pulmonaire ; ulcères gastroentériques ; maladie systémique, …) quand un jour il découvrit dans une vieille vitrine un manuel sur une méthode traditionnelle alimentaire guérisseuse mise au point par le docteur Ishizuka Sagen : le Shokuyô (Nutrition réparatrice universelle).

 

Elle sera une base pour G. OHSAWA dans l’élaboration du Principe Macrobiotique. Ce Principe Macrobiotique reformulé et approfondi pendant des dizaines d’années de recherches et de découvertes, deviendra l’application primordiale biologique et spirituelle de la Philosophie et de la Science d'Extrême-Orient (qui est la Mère de toutes les religions existantes et des principes métaphysiques). Celle-ci étant la CLEF DU PRINCIPE UNIQUE.

 

Voir l'article dans Blog pour l'explication de ce symbole


Le chemin tracé

Mais qu’est-ce qui l’a poussé, comme inspiré d'un seul coup, à acheter ce livre sur le Shokuyô ? Et avec quel argent ? Voilà un exemple du grand mystère de la Vie Atavique (Ataavik Jeevan, en Hindi) !

Notre Vie atavique est issue de cette Mémoire Infinie merveilleuse par laquelle, rien ne se perd, tout est inscrit à jamais, tout se recrée et se développe à chaque intervalle de Vie.

Toutes les religions et les philosophies en parlent mais de façon immature ou dénaturée. Elles utilisent un discours ou une symbolisation qui fait perdre à cette Mémoire de l’Ordre de l’Univers son sens réel et surtout son accessibilité pratique.

On peut y accéder à tout moment si on a acquis l’alignement du Corps biologique et du Corps énergétique


Elle concerne chacun de nous dans son passé, inscrit à en attente, et dans son destin, libre de tout fatalisme illusoire.
Mais notre passé peut se changer à tout instant et notre destin se construit à chaque instant présent par la recherche de soi et de notre Volonté. Chacun, TOUS sans exception, possède ce pouvoir d’explorer La Mémoire de l’Ordre de l’Univers selon son degré et selon son intégrité
.


Le but de l'Homme n’est-il pas d’augmenter son champ de la Conscience jusqu’à recouvrer l’intégralité de cette Mémoire Infinie.


Voilà ma certitude sur le vrai sens de la Liberté Infinie dans ma pratique du Principe Unique depuis plus de 40 ans, une Voie ni facile ni difficile, ni simple ni complexe, avec des tristesses et des contentements, des séparations et des rencontres, des angoisses et des doutes, mais aussi des prospérités étonnantes, des joies inédites, des amitiés vraies et immémoriales.


Mais comment atteindre cette Voie de la Mémoire atavique, de la Joie perpétuelle, de la Volonté invulnérable ?
Il suffit de commencer à manger selon le modèle Énergétique YIN-YANG de la Macrobiotique
.


Cette simple formulation en déconcerte plus d’un et pourtant elle est vraie, claire et complète ! Rien à ajouter ! La véracité de son efficience physique et spirituelle est réelle pour TOUS, sans exception ! PRATIQUER 10 jours; 1 mois; 3 mois !

Ensuite, quels que soient les résultats magnifiques obtenus, il est crucial de ne jamais déchoir, de ne pas s’écarter de cette Voie diététique du Principe Unique YIN-YANG, jour après jour ; même en bonne santé, ne jamais céder aux dérivations extrêmes ! Car toute dérivation est un glissement logarithmique (à vitesse grand V !) du chemin tracé ; revenir dans la « Zone » authentique demandera alors un effort laborieux.

Avec la méthode Ishizuka Sagen, nommée par lui le Shokuyô (la nutrition réparatrice universelle), G. OHSAWA, rapidement en quelques semaines, recouvra une santé acceptable.Il n’était à coup sûr plus moribond, la fatigue déstructurante avait disparue et il gagnait en vitalité. Au bout de deux ans, il était presque complètement rétabli et échappait aux griffes des maladies mortelles qui le rongeaient depuis plusieurs années (avec hémorragies internes).

Il écrivit en 1928 une biographie sur ISHIZUKA Sagen.

Mais comment une méthode qui prônait un simple régime de riz complet additionné de quelques spécifiques végétaux pouvait-elle guérir des maladies aussi graves ?
Voilà le premier paradoxe ou énigme dialectique qu’il voulut résoudre de toutes ses forces.
En 1939, il en donne les fondements dans son livre best-seller : Nouvelle méthode curative par l’alimentation, avec près de 600 rééditions !

 

Années 30 - La Médecine divinatoire d'Extrême-Orient - Peuple Hunza


Le bon docteur Ishizuka Sagen


Ishizuka Sagen, 19ème siècle, fut un médecin et pharmacien japonais qui associa de façon ingénieuse les deux cultures médicales : l’Occidentale et l’Orientale. Il fit une découverte remarquable : la nutrition est la ressource fondamentale de toute thérapeutique ; c’est-à-dire : on peut « réparer » les corps, régénérer l’organisme ou guérir de toutes les maladies par une alimentation spécifique.


Il fut pratiquement un médecin autodidacte, sa famille était trop pauvre pour lui payer des études de médecine. Il apprit le hollandais pour étudier par lui-même la médecine occidentale (à cette époque toute science occidental officielle était importée par les hollandais). Il était professeur de langues et maitrisait aussi l’anglais, l’allemand et le français dans l’attente d’exercer sa médecine holistique…


A l’aura de son visage on voit toute de suite sa volonté intérieure et sa grande capacité de mémoire. On voit la finesse et la profondeur de son caractère sous une apparence flegmatique. Une faculté de perception qui « travaille » intensément à l’intérieur tout en étant débonnaire à l’extérieur. C’est un homme qui finit toutes choses commencées quel que soit le temps imparti ; il ne recule devant aucune difficulté si la recherche correspond à son objectif ; il est ardent dans toute forme de nouveauté, de découverte, d’exploration et d’analyse ; il ne lésine jamais sur la précision, la microscopie, des éléments ou des symptômes observés.

Il ne cherche pas la gloire mais la transmission et l’éclairement de ses connaissances pour un meilleur monde. On voit cette abnégation, cette vertu, dans ce "missionnaire" pour le bien des autres, de la société.
Un humaniste sage, débonnaire, facile, accommodant, en apparence mais il émane de lui une autorité naturelle. Il devait être extrêmement respecté dans le monde militaire comme médecin puis au sein de la société civile par ces consultations singulières, directives mais efficientes.

Sous une apparence presque bonhomme, il y a en lui un visionnaire remarquable sur la vie et les souffrances humaines, les aspects sociaux, sur la constitution d’une meilleure société, sur la genèse d’un Homme meilleur.

Il avait donc surement au fond de lui-même de grands projets tirés d’une vision macroscopique et philosophique du monde Humain mais conscient que ceux-ci étaient irréalisables dans le contexte de son époque.
Sans aucun doute on voit la bonté du saint chez Ishizuka Sagen et l’esprit de sacrifice (au sens spirituel).

Clim YOSHIMI me disait que lors de l’enterrement du Dr Ishizuka la longue file de gens venus de tous le Japon, qui suivait le cercueil, faisait plusieurs kilomètres !

 




La thérapeutique du Dr Ishizuka Sagen      

 

À son époque l’enseignement de la nutrition n’existait pas. Là aussi, il a réalisé un travail solitaire dans sa biochimie alimentaire et dans les quelques apports de la physiologie occidentale.
Il n'a pas eu la chance de Gandhi de découvrir la pratique consciente du véganisme (partiel) et du végétarisme en Grande Bretagne auprès d'une Association Végétarienne. Et de son propre aveux, Mohandas Gandhi dit qu'il a tout appris du "Pourquoi" de son végétarisme par la "Vegetarian Society" (of UK) tandis qu'il le pratiquait culturellement et religieusement depuis sa naissance.

Ishizuka a éludé sa propre maladie depuis l’enfance (dermatose avec lésions dans tout le corps et néphrite chronique) à partir de sa méthode alimentaire. La médecine occidentale revisitée de nombreuses fois n’avait rien pu faire. Il gagna ainsi une seconde vie jusque 58 ans.

Il comprit alors que la véritable source de toute vraie médecine était la nutrition thérapeutique. Quelle découverte !
Toute pathologique avait alors pour racine une « mauvaise » nutrition et toute « mauvaise » nutrition induisait des maladies aussi variées soient-elles. Il y associait l’éducation physique ou « l’activité du corps » à sa méthode diététique.


En tant que médecin militaire et surintendant pharmacologue pendant plus de 20 ans, il eut l’occasion de maitriser la clinique de nombreuses déficiences auprès des soldats et officiers. Mais il effectuait aussi nombre d’expériences sur le fonctionnement biochimique et physiologique du corps en cas de blessures (immunité) ou d’affaiblissement fonctionnel (pathologie).
C'est là qu'il fit sa découverte en biochimie alimentaire : le rapport K/Na, Potassium/Sodium, deux minéraux indispensables à la vitalité biologique. Un couple K/Na redoutable qui même aujourd’hui est très attentivement surveillé par tous les médecins spécialistes quelle que soit leur discipline.


Na et K sont deux atomes (Voir Tableau classé presque entièrement par l'éminent Dmitri Mendeleïev 1834-1907, une inspiration divine ! Même les fameux Curies se sont précipités pour le rencontrer en Russie afin qu'il les instruise), Na et K jouent un rôle essentiel comme micronutriments minéraux dans les métabolismes biochimiques.
Ils sont une des bases de toutes biosynthèses du Vivant (dont la fabrication de nos cellules, ...).

Après de nombreuses recherches physiologiques et cliniques, Ishizuka Sagen découvrit que ce rapport K/Na était de 5/1 et ne devait pas être supérieur à 5.

Quelle découverte ! Au-delà de cinq, un déséquilibre nutritionnel se produisait lequel provoquerait des dysfonctionnements dans l’organisme jusqu’à la pathologie, un défaut d’homéostasie.

L’homéostasie ?
En simplifiant, elle est le processus qui permet de maintenir un équilibre sain et dynamique de l’organisme, par les niveaux et les échanges des différents milieux y compris le monde extérieur : l’eau, le pH, l’oxygène et le gaz carbonique, la glycémie (taux de sucre) et les corps cétoniques, les acides gras, la température, les « particules circulantes », etc…

Il faut savoir que l'homéostasie n'est que le phénomène visible physiquement des transmutations biologiques et psychiques dans le Moi.


À l’inverse, il constatait que si un patient était malade ou épuisé, la récupération organique ou le rétablissement se faisait rapidement à partir d’un régime qui respectait ce rapport K/Na associé à l'alimentation traditionnelle.

Cliniquement, il confirma que les maladies chroniques autant que les maladies aiguës, infectieuses ou virales, sont dues au déséquilibre extrême de ce rapport. Le corps ne pouvant plus compenser l’écart type d’une alimentation transgressive ou pervertie et son fonctionnement naturel ou optimal.

Ishizuka ajoutait que tous les microorganismes, internes ou externes, (bactéries, virus,) ne peuvent jamais s’attaquer à un organisme en équilibre optimal K/Na quel que soit le contexte d’exposition de l’individu. Et de nos jours quel que soit le type de Virus comme le Coronavirus.
Depuis 2 ans rien n'a été dit (ou presque) sur cette pandémie et les possibles remissions ou guérisons de cette "maladie virale" à partir d'une alimentation spécifique (voir mes articles précédents dans ce Blog).


La composition essentielle d’un repas devait donc respecter ce rapport Potassium et Sodium. Tandis que les taux en nombre de calories, en nombre de protéines, de matières grasses et de sucres, et même de vitamines (pas encore toutes mises au jour à l'époque) étaient secondaires dans la consultation. Ce rapport ne devait pas dépasser cinq fois la quantité de sodium dans la totalité de la ration alimentaire prise durant un repas. Il fallait donc consulter les tables des compositions biochimiques de chaque aliment.


Mais la chose était un peu moins simple car les transformations des produits alimentaires à partir de leur états bruts changeaient ce rapport.
Les préparations et les modes culinaires changeaient aussi ce rapport.
Et plus compliqué encore, les mélanges des types d'aliments dans un déjeuner posait aussi un problème épicurien. ……

Mais par une habile pratique de la clinique et son expérience de la nature humaine, appuyées sur une culture alimentaire sino-japonaise millénaire, la méthode donnait des résultats remarquables au sein de tous les types de population, des deux sexes, de tous âges. La réalité du terrain démontrait l’efficacité de ce rapport allié à l'alimentation traditionnelle ancestrale.

Si vous appliquez ce rapport même aujourd’hui avec une alimentation naturelle végétarienne, vous aurez toujours des guérisons biochimiques et neurophysiologiques remarquables et
prégnantes (amélioration des constantes biologiques preuves à l'appui que j'ai moi-même réalisé auprès de plusieurs personnes).

Mais depuis les découvertes prééminentes de Georges OHSAWA, dès 1931, une accélération dans cette thérapeutique de base s'est produite. Nous avons augmenté la profondeur et l’extension de la méthode Shokuyô par un Principe plus élaboré et plus suprême : le Principe Énergétique YIN-YANG dans une méthode de nutrition plus raffinée : la MACROBIOTIQUE.


Ce rapport K/Na est devenu dorénavant un facteur parmi d’autres pour équilibrer ou affiner notre alimentation énergétique. D’autres facteurs doivent être pris en compte dans la voie de l’évolution (voir La Philosophie de la Médecine d’Extrême-Orient, écrit en 1955, Vrin 1956 et Le Cancer et la Philosophie d'Extrême-Orient, Vrin 1965).

Le but du Principe Macrobiotique va au-delà d’une meilleure santé physique ou d’une guérison physiologique. Il est un propulseur de base ou de fond afin d’initier ses facultés les plus subtiles : les dimensions progrédientes du déploiement du Jugement.

La santé intégrale exige que le champ spirituel de l’Homme atteigne sa pleine maturité, sa réalisation biologique,
sa réalisation psychique, sa réalisation spirituelle (voir La Philosophie de la Médecine d’Extrême-Orient, Vrin 1956 et L’Ère Atomique et la Philosophie d'Extrême-Orient, Vrin 1962).

Le Concept de Macrobiotique fut employé pour la première fois en 1931 dans le Principe Unique de la Philosophie et de la Science d’Extrême-Orient, Vrin 1931.

   



La médecine millénaire d’Extrême-Orient redécouverte par le Dr Ishizuka


Dans le même temps, il explorait les bienfaits physiologiques et la thérapeutique de l’alimentation dans la médecine millénaire d’Extrême-Orient. Et dans le cours de son exercice thérapeutique, il remit en question en grande partie le système médical occidental et fut persuadé progressivement de la supériorité de la médecine traditionnelle orientale.

Au sein des pays d’Orient, la nourriture dans l’antiquité, était une nutrition de la Santé et du Bonheur pour TOUS avant d’être une consommation gastronomique. Il découvrit alors progressivement qu’elle était en fait une matrice thérapeutique « invisible » subtilement infiltrée dans les habitudes et les conventions de la société depuis les temps anciens.

Ainsi dans la pratique de tous les jours, elle générait une guérison spontanée du corps et de l’esprit à chaque instant, à chaque repas ou consommation. Manger assouvissait le besoin tandis qu'en réalité elle régénérait le corps et apportait la "paix" au mental.

Même dans les fêtes, qui étaient prétexte à des rites ou des célébrations de saints, les repas gastronomiques n’omettaient pas cet équilibre atavique et diététique dans les ingrédients. Les traditions alimentaires dans l’Ancien Orient étaient des modes subtils et systématisés de la prophylaxie (qui prévient le bien-être ou la guérison). Ils étaient induits dans la nature intime même des comportements et chacun, au jour le jour, assimilait et suivait ce principe sanitaire nutritionnel intrinsèque et démocratique.

Ishizuka Sagen le compris profondément, il fit donc le retour à cette saine alimentation antique et sacrée dans sa méthode qui intégrait des apports de la biochimie clinique ; il lui a donné le concept de Shokuyô.

Dans la médecine nutritionnelle orientale, manger était donc autant aussi agréable d’assouvir son besoin organique et autant que de se « guérir spontanément » à chaque consommation, à chaque bouchée, à chaque déjeuner (dé-jeûner…).

Le Shokuyô avait donc pour but de revenir à cette culture thaumaturgique mais de façon compréhensible et consciente pour le patient : voilà l'éducation alimentaire du remarquable Dr Ishizuka ! Il donnait des consultations didactiques par le recouvrement de la Mémoire ancestrale sur la santé par soi-même.

Cette clinique de la nutrition évitait tout d'abord tout déséquilibre biochimique donc physiologique, et même d’éviter tous les troubles nerveux ou mentaux. Le Dr Ishizuka comprit aussi que cette saine alimentation antique était devenue « invisible » tant elle avait épousé intimement les mœurs au sein des sociétés orientales mais elle était toujours là dans la mémoire subconsciente. Et le côté négatif de cette intimité subconsciente a généré son discrédit, sa dévalorisation. L’exemple est le même avec cette déconsidération des prouesses quotidienne de notre corps jugées « routinières » … Le vrai sens, la sagesse, du « Shokuyô antique », étaient donc tombés dans la mémoire de l’oubl
i.

Les orientaux, couvés par une culture ancestrale performante et optimale, ont négligé son essence véritable : une thérapeutique naturelle sans effort pour une vie saine, longue et une joie quotidienne. Parce qu’elle était devenue commune, intégrée, dans la consommation quotidienne, les orientaux modernes en avaient oublié les bienfaits sanitaires générés par la matrice profonde YIN.

Ce « régime » de la saine alimentation antique était entré dans le subconscient collectif de l’Homme oriental. Il était devenu inhérent au moindre instant, à ses états de pensée intime, dans la vie quotidienne. C’était une seconde nature mais trop enfouie dans le subconscient.

Il fallait donc faire remémorer aux patients cette médecine subconsciente extemporanée (agissant à chaque instant sur mesure) et efficiente, générée par les découvertes et les prouesses de leurs ancêtres.


Mais ce qui est organisé par le subconscient fonctionne toujours à la surface du monde conscient de l’individu ou du collectif si le cordon d’argent n’est pas rompu entre l’intuition subconsciente (ici, la tradition) et la conscience (l’intelligence cognitive ou la raison).

C’est-à-dire que tout « régime traditionnel » (coutumier ou rituel) peut garder son équilibre prophylactique dans l’intuition culturelle collective si on transmet à la nouvelle génération le savoir du « Pourquoi on mange ainsi ? », « Pourquoi on applique tel rite ? ».


Ce qui se transmet de génération en génération sera préservé à condition que chacune des générations préserve aussi ce fil d’argent, ce lien métabiologique, qui entretient la compréhension consciente de « Pourquoi on mange de cette façon ? Pourquoi avec tels aliments ? ».


Il faut donc que chaque génération ou chaque individu se réapproprient le sens profond et l’histoire de la culture alimentaire dont elle ou il a hérité. Ce sont alors les mythes, les légendes et les chroniques générationnelles qui tentent de transmettre cette prise de conscience intelligente et le processus de réappropriation conscient.

Si une culture ou un individu perd la connexion du cordon d’argent qui relie les découvertes des Anciens enregistrées dans la mémoire subconsciente depuis des millénaires, soit ils dérivent dans un labyrinthe soit ils tombent dans la multitude des désordres
et des malheurs.

Si la connaissance consciente reste déconnectée alors tout le savoir ou le génie acquis, depuis des millénaires, finissent dans un puits profond que l’on peut appeler « l’Inconscient de l’oubli ». Comme c'est la cas à la naissance, nous oublions tout de ce que nous avons été dans une Vie Atavique.


Nous naissons dans ce monde relatif avec ce « brouillage » concerté de notre cordon d’argent (fil métabiologique) qui joint l’intuition spirituelle (L’expertise subconsciente) et la conscience cognitive. Ce « brouillage » prémédité est la fabrique de la « Mémoire de l’oubli », qui a son avantage, car il permet de mener sans trouble les tracés de notre Pacte de Vie dans ce monde (je reviendrai plus tard sur cette essence karmique).

Mais dès que la maturité spirituelle est atteinte alors ce « brouillage » se défait progressivement. Par exemple, dans le cadre d'accidents, des images de réalité sont transmises par ce cordon dans les cas d'EMI, expérience de mort imminente (NDE) qui n’est qu’une modification d’un niveau du Champ de la Conscience.

Si ce brouillage est amplifié par une alimentation perverse ou pestiférée (un corps délabré ou maladif) alors les échecs et les fausses voies dans la Vie arrivent, elles se multiplient dans des spirales négatives, des circonvolutions vicieuses.

 

Transmission ou passage à la maturité spirituelle dans le monde transcendant de l'ancienne Egypte


Voilà le point crucial : le changement dimensionnel.

Nous voyons ici comment au départ une médecine orientale nutritionnelle pour la santé quotidienne remise à jour par Ishizuka Sagen, se raffine en une méthode métabiologique - Le Principe Macrobiotique, par Georges OHSAWA.
Mais ce Principe va plus loin que la santé physique ou "nerveuse" (neurophysiologique). Ce Principe se transmute en une faculté métabiologique (et non plus biochimique) qui nous transporte d’abord dans la psyché du Moi (redécouverte de soi) et dans l’anthropologie sociale (l'histoire et la qualité des Hommes dans la société). Puis dans le monde de la Mémoire Atavique des Anciens (Mémoire du Principe Unique). Et enfin dans le Monde spirituel du Jugement Suprême (Champ de la Conscience Ultime).


L'exemple des écarts et la vie préjudiciable

À titre d’exemple pratique, on constate le même mécanisme avec les écarts alimentaires - déséquilibrés ou toxiques - dans la Macrobiotique.
Un écart peut être rattrapé sans trop de difficulté. C’est pourquoi il faut absolument faire le premier (qui sera le dernier) écart à fond.
Mais le 2ème écart en série (donc le lendemain ou dès les jours suivants) devient plus difficile à effacer, et donc à revenir dans l’équilibre optimal de sa condition dynamique, ou dans la voie du progrès engagé.
Un 3ème écart dans la suite provoque une grave dérivation qui demandera alors un effort très important et surtout du temps pour revenir au point du décrochement de la pratique macrobiotique.
Plus les écarts se répètent, plus les échecs, les déprimes et les infortunes, se multiplient dans la vie sanitaire (les maux et les maladies), et cela suit, dans les échecs sentimentaux, dans les déboires sociaux, dans
les troubles mentaux, ….

C'est là une des explication du "Pourquoi" des pratiquants macrobiotiques de plusieurs mois, et même de plusieurs années, abandonnent le Principe macrobiotique. Ils deviennent alors soit des "macrobiotes" soit des flexivores.
A cause de la répétition des écarts alimentaires - de plus en plus graves - d'anciens pratiquants de la Macrobiotique se transforment en rhétoriciens ; ils vivent celle-ci comme un conte, un fantasme, pour enfant dans lequel ils auraient participer pendant une période "aventureuse" de leur vie.

Certains même, encore vivants, ont eu cette chance d'avoir connu G. OHSAWA et ses enseignements, et aujourd’hui vivent certes plus longtemps que prévu mais projettent ces rencontres comme des fictions passagères ....
Quel gâchis dans le processus de leur PACTE de Vie !  Aucune récompense tardive dans ce monde ne pourra venir compenser d'avoir gâché cette aube dorée...

Ce sujet est très important et je reviendrai dessus dans un prochain chapitre sur ce site ; G. OHSAWA avait déjà traité cette problématique intitulée "Pourquoi les anciens pratiquants (plusieurs années) tombent dans le piège de l'abandon, de la déviation, de la Pratique Macrobiotique ?".
Et il en est de même : Pourquoi beaucoup de débutants commencent avec "passion", avec motivation, et abandonnent au bout de quelques jours, ou
quelques semaines, ou quelques mois ? Pour quelle cause ?
Quand on s'engage sur un chemin ou un projet, riche et fondamental, c'est la qualité du point de départ qui est déterminante.

 

Ainsi, Ishizuka Sagen, après des années de recherches et de frayage dans l’histoire alimentaire des médecines et des cultures orientales (Chine, Japon), entreprend de joindre certains apports de la science Occidentale aux connaissances de la science Orientale. Il fut probablement l’un des premiers homme de science et thérapeute dans l’histoire du monde à tenter cette fusion difficile entre l’Orient connaissant et L’Occident savant. N’oublions pas qu’il maitrisait les quatre langues les plus importantes de l’Occident.

Cet idéal sera repris plus tard par la Maître Georges OHSAWA mais dans une dimension universelle : l’univers Oriental, sa Philosophie et sa Science, traduite et composé, à la philosophie et à la science du monde Occidental.

Ainsi, sa pratique thérapeutique se basait sur sa méthode bipolaire appuyée par l’alimentation traditionnelle sino-japonaise. La personne épuisée ou malade était soit trop « Potassium dominant » soit trop « Sodium dominant ».

Il fallait revenir à l’équilibre biochimique par un régime approprié avec un rapport sodium plus élevé et potassium plus faible soit l’inverse pour un « Sodium dominant ».
Les calories, les indices glycémiques, les lipides ou les protéiques, n’avaient que très peu d’importance. Les résultats étaient rapides, prodigieux et durables ; durables pour ceux qui avait retrouvé cette saine alimentation antique.


Toutes les classes socio-professionnelles venaient le consulter : les politiques ; les riches familles ; les gradés ou non militaires ; l’intelligentsia, les érudits ; les artistes ; les paysans ; les « petites gens » ; et même les médecins ! et aussi des chinois (reconnaissant probablement leur propre médecine ancestrale) ;…
Il fut rapidement très connu et les files d’attentes de plusieurs centaines de personnes obligèrent de limiter les consultations à cent par jour. Cent consultations pas jour, par expérience, je peux vous dire que c’est déjà beaucoup trop mais il avait sa « stratégie clinique ».


En 1907, il crée l'association Shokuyô (nutrition de la santé pour tous) dans le but de diffuser et de perpétuer sa méthode.

Sa biochimie alimentaire du rapport K/Na, le jeu dynamique du Potassium et du Sodium, deux minéraux indispensables à la vitalité biologique cadrés dans une remémoration et pratique de la nutrition de l’Homme ancestral dans la médecine d’Extrême-Orient.

Le 17 octobre 1909 il décéda. Sur le chemin vers le cimetière, des gens (anciens patients ou pas) venus de tous le Japon formaient un « ruban humain » de plusieurs kilomètres.

 

Le Shokuyô n'est pas le Principe Macrobiotique

Ishizuka Sagen n’est pas le fondateur de la Macrobiotique ni de son Principe, comme le prétendent certains historiens néophytes attachés à la lettre ou d’autres bricoleurs de filiation.
Ils disent : « Avant, il y avait untel puis untel et OHSAWA "comme un chaînon dans une chaîne" serait venu après pour faire un "juste un complément" à une macrobiotique qui aurait été déjà existante".
" Did he just make an addition ? Idiocy".
" Was he just an extra link ? Stupidity".
" Was he just a Nippon link in a japanese macrobiotics ? Absurdity".

Ces simples affirmations révèlent aux pratiquants authentiques du Principe Unique que ces auteurs sont dans ce "brouillard verdâtre" de la confusion conceptuelle, ce raisonnement du jugement mécanique
qui insuffle une histoire extrapolée. Ces historiens complexés et bouchés par leur jugement primaire, produisent des spéculations accrochées à leur petit moi comme un curé dans le doute qui s'accroche à sa croix plombée et descend dans les limbes.

Ceux qui avancent de telles fadaises ne pratiquent pas le Principe Unique et n'ont donc aucune connaissance des processus de révélation induits dans la fonction du Jugement en développement.

Le théorème et son exercice sont simples. Une VOIE est TRACÉE. Pour la RE-CONNAITRE dans son tracé historique, il faut pratiquer comme le ferait un PISTEUR-PROFILEUR.
Que fait-il ? Il porte son attention et synthétise les indices cartographiques, les empreintes (YIN), les repères (YANG), les émanations, laissés par la Fonction ("Sillon") et le Jugement du prédécesseur.

Il associe sa Pratique (YANG) et sa capacité de Conscience (YIN), acquises, pour produire la REVIVISCENCE des SCÈNES et des ACTES du Tracé historique
!
Par sa Logique intelligente et sa faculté de Jugement acquises, il REPASSE par les mêmes PAS, les mêmes sensations, les pictogrammes, les mêmes démarches, les mêmes évolutions biologiques, mentales, spirituelles, que son prédécesseur (ou "l'Être mystérieux").

Ainsi, le vrai HISTORIEN, s'il en est, doit "entrer" dans la MÉMOIRE OMNISCIENTE ou ATAVIQUE, par le processus métabiologique (Cf. G. OHSAWA), afin de revivre et  REVISUALISER chaque périodicité, chaque étape de la VOIE (même avec des nuances personnelles).

Dans cette quête d'HISTOIRE, ce processus métabiologique exercé par le cherchant, induit une REMÉMORATION vivante de la véritable Histoire, REVIVANT LUI-MÊME ce même Cheminement.

C'est un processus de reconnaissance éprouvé et reconnu d'authentification dans la recherche historique d'un parcours de vie d'un Maître, ou même d'une Culture, ou même d'une époque (ou d'une scène comme le ferait un profileur authentique dans la science forensique).

Le Prof. Georges OHSAWA a dit en trois mots ce que j'essaie d'expliquer lourdement et trop longuement, il appelle cette faculté : LES LUNETTES MAGIQUES !

Mais ce même Pisteur ne
s'interdit pas de consulter ou d'inspecter documents rationnels et conformistes, des archives, des données, des écrits, et même des temoignages. Mais il sait que, d'une part, ceux-ci ne seront que secondaires et partiels dans son TRAVAIL de RECHERCHE VIVANTE. Et d'autre part, qu'il observera et analysera ces pièces "historiques" avec le même outil métabiologique : ses Lunettes Magiques.

Ainsi, muni du Compas YIN-YANG et de sa faculté de JUGEMENT acquise, il peut, par exemple, revivre les événements de ce fameux 15 ème siècle de la Renaissance occidentale et l'origine de son ÉMERGENCE (qui a pour véritable source l'Orient Arabe). Et faire une comparaison fiable entre les témoignages partials ou politiques et la vérité historique du film atavique de l'HISTOIRE.

Vous-même, munis du Compas YIN-YANG et de l'acquisition de votre Corps Métabiologique, vous pourriez VOIR comme sur un écran ces Hommes Anciens de LASCAUX. Revivre parmi ces Hommes Sapiens intelligents, fluides, grands rêveurs, élégants, félins, et investis de la CLAIRE INTUITION, dans les actes et les pensées de leur vie quoditienne. Ces grands intuitifs vivants parfaitement l'Ordre de la Nature et connaisseurs de la pratique alimentaire du Milieu, écologistes originels.

De ces Hommes Sapiens de la Grotte de LASCAUX, vous pourriez alors VOIR et comprendre :
Pourquoi ils ont peint dans l'architecture de cette grotte ?
Pourquoi ils n'y a aucun être Humain dans ces peintures encryptées ?
Pourquoi il y a un sens clairvoyant dans le défilement des peintures ?
Pourquoi certaines couleurs et formes animales sont paradoxales (le rouge, le noir, l'ocre, le jaune d'or) ?
Pourquoi les figures pariétales se superposent ?
Quel est le sens des pictogrammes et des motifs ?
Pourquoi une "Licorne tient le portail" ?
Que signifie l'Homme au sexe érigé allongé près d'un bison aux intestins externalisés (ces intestins ouverts qui annonce le voyage du rêve-sorcier) ?
Etc...

Pauvres paléoanthropologues ! Archéo et palébiologistes ! Paléozoologues ! Je vois leurs interprétations engluées dans leurs fantasmes rationalistes ou leurs suppositions "à couper les cheveux en quatre". Commencez par VIDER vos INTESTINS et vous verrez la clarté surgir comme un éclair au milieu de la nuit !

Et partant de ces explorations métabiologiques, par vos "Lunettes magiques", vous pourrez re-vivre, leur pensée, leur alimentation,
leur histoire, leur vision des Mondes visible et invisible....
Mais avant toute investigation, il vous faudra d'ABORD investir la fonction vitale du Corps de ces Hommes Anciens ("Entrer" dans leur corps) par le compas métabiologique.

(Voir l'explication concise de l'article dans ce Blog : "L'Homme antique : animisme primitif"; Janv 2019).
 
Ce processus métabiologique est reconnu dans toutes les anciennes philosophies d'Orient (Transmission Zen ; Ishin Denshin transmigratoire ;...) et aussi dans la Grèce ancienne (Orphisme ; Pythagorisme ; Gnosticisme ; ...).

(Voir l'article dans ce Blog : "Les tests de pensée pratique GO..., 2ème Partie ; Mai 2020)


Si vous n'avez pas compris le sens de ce petit texte sur les Lunettes magiques (en bleu souligné), faites une pause de quelques jours ou de quelques années, et ensuite relisez. Dans l'attente, pratiquez, attendez et l'éclair jaillira. Il m'a fallu plus de 20 ans pour intégrer ce "secret" mais vous êtes surement plus sensé que moi et il vous faudra moins de temps. 



Re-vivre par Remémoration ou Conceptualiser la matrice historique sont deux point de vue complétement différentes.
Le premier, appartient à celui qui vit le Principe Unique et les transmutations bioénergétiques ; il redécouvre étape par étape le chemin de l'Histoire vraie.
Le second, le "conceptualiseur" fabrique un raisonnement sur une histoire fantasmée ou rapporté par des écrits qui eux-mêmes sont rapportés sur des on-dit ou des témoignages personnifiés, reconditionnés,ou politisés.

Non ! Georges OHSAWA n’était pas venu pour faire un complément à une diététique traditionnelle sino-japonaise aussi novatrice fut-elle pour l’époque !

Je le redis : la méthode d’Ishizuka Sagen n'a été qu'un propulseur pour déployer et fonder un paradigme multidimensionnel sur une autre échelle. A partir d’une comparaison géographie, nous passons de l'investigation d'une contrée terrestre (Ishizuka) à une exploration intergalactique, cosmique (OHSAWA) !


Et que n'a-t-on écrit et ré-écrit sur les conduites de vies et les enseignements de Jésus Le Nazaréen et de Jean Le Baptiste.
Tout ces faits oraux et observés ont été, supputés, mal notés, amplifiés, recopiés par fragments, mal traduits en différentes langues, déformés, falsifiés, et même condamnés à mort pour tout possesseur, et des textes entiers lus à ce jour qui ont été volontairement inventés à but politique.

De plus, ces deux Hommes éclairés, n'ont pas été investis de RIEN, spontanément - sponte sua - et leurs connaissances sur les mystères, acquises alors qu'ils étaient si jeunes, ne sont pas "tombées du ciel". Ils ont été intégré au sein d'une École Orientale, l'École d'Éqypte, pour suivre un apprentissage, un Transfert de Connaissance. Ils ont ainsi acquis une érudition, une experience, une gnose, déjà enseignées depuis des millénaires. Ils ont été initiés à partir d'une Science de l’Être et un Savoir Philosophique bâtis par des maîtres depuis des millénaires.
Ces deux hommes jeunes, intelligents et audacieux
ont eu plus qu’une base, il ont suivi un enseignement puis un entrainement très poussé par des maîtres, qui leur ont fourni la propulsion optimale pour leurs futures missions ! (Jean Le Baptiste a été trop audacieux, trop héroïque, à cause de sa droiture extrême et a payé de sa vie trop tôt dans sa destinée ; il était plus YANG que Jésus).




Le Principe Unique n’est pas un simple concept intellectuel « pour changer de mode » et le Principe Macrobiotique n'est pas la "rallonge" d’un régime traditionnel oriental. Ceux qui adoptent cette formulation, qui plébiscitent une pseudo-macrobiotique sino-japonaise d’une longue vie en bonne santé – et l’appliquent ! – tombent dans le piège de l’hygiénisme de la « bonne mère nature » !

Il suffit de lire attentivement Le Zen Macrobiotique. Si on le lit superficiellement et sans pratique, ou même intellectuellement, on s’attache à l’apparence d’un manuel de diététique et de recettes curatives originales. Mais, après relectures (un certain nombre de fois) et même mieux, une pratique sérieuse pendant trois mois de ce qui est conseillé, on VOIT alors un AUTRE manuel.

Le Zen Macrobiotique est une Vraie CARTOGRAPHIE ! Une carte existentielle et géo-cosmique qui vous indique la bonne Voie pour voyager dans votre propre destin, réussir le Pacte de votre existence (Qui suis-je ? Que devrais-je faire ?), mais aussi dans ces Univers énigmatiques, mystérieux, infinis, mais réels.

Le "Zen MBTE" est un manuel de PHILOSOPHIE PRAGMATIQUE qui propose une méthode d’assainissement de son corps et
d’examen des processus de la Pensée.
Cette même philosophie que l’on retrouve chez les anciens Égyptiens et Grecs qui prônaient le développement de la pensée, du souci de Soi, sans que ce développement soit détaché d’un exercice obligatoire sur son CORPS !

Ces hommes sages considéraient le CORPS comme une bielle (pour un moteur) et la condition de son ÉTAT comme le propergol (le carburant) pour l’évolution de l'Esprit.
La philosophie antique – la philosophie des Anciens -- n’était pas celle qui est devenue dès le moyen-âge, une philosophie de dilettante, la récitation des textes platoniciens, épicuriens, aristotéliciens, etc..., du haut d’une chaire à des apprentis philosophes (et qui allaient faire à leur tour la même chose : bavasser des concepts).

  

S’il l’on veut ensuite s’assurer de la réalité de cette différence d’échelle avec la méthode Ishizuka, il suffit de lire avec attention, et toujours en pratiquant :  La Philosophie de la Médecine d’Extrême-Orient, 1956, le Principe Unique de la Philosophie et de la Science d’Extrême-Orient, 1931 (aux éditions VRIN).

Je conseille aux étrangers francophones à les lire dans la langue d’origine – le Français – même s'ils le parlent peu, ce qui leur demandera un effort mais largement récompensé.

 

Si le remarquable Dr Ishizuka a certes été un précurseur d’une alimentation saine, elle se cadrait dans celle d’une façon de manger du Japon et de la Chine traditionnels. Elle était un retour légitime aux mœurs alimentaires coutumières tandis qu’il insistait sur la vitalité des aliments bruts (Riz, orge, blé, complets), les légumineuses, les algues, les légumes racines (radis, carottes, …) comme la nourriture naturelle dite « pauvre » des anciens paysans japonais et chinois. Les céréales blanchies, les huiles raffinées, les sucres et les sels blanchis, sur l’acidification de certains produits manufacturés, l’excès de condiments, étaient évidement proscrits.

 

G. OHSAWA a « éludé » ses graves pathologies par le régime Ishizuka dans un premier temps mais il a poussé au-delà l’expérience métabiologique et découvert dans les hauts Jugements (plan supérieurs) que la vraie guérison ne peut se faire sans la guérison de l’Esprit (voir les Sept dimensions du Jugement et les sept étapes de la Maladie, dans les éditions dejà citées, et dont je parlerai plus tard).

Le Shokuyô a pu donner une impulsion de base aux recherches et aux développements élaborés plus tard par G. OHSAWA. Le but n’était pas de s’arrêter à un mode diététique, même à un mode traditionnel dans le but de se constituer une vie saine et paisible.

G. OHSAWA avait un objectif qui était bien au-delà dans son ambition de Vérité. Il voulait explorer consciemment et redécouvrir les très anciennes découvertes et applications de la Philosophie et de la Science d’Extrême-Orient (une phylogenèse de plusieurs dizaines de milliers d‘années).

Appliquer les découvertes qu'il avait faites selon le Principe Unique sur la biologie humaine pour obtenir la longévité et le rajeunissement n’était qu’une étape dans la Voie de sa Philosophie et des Sciences anciennes de la Nature, de la Vie et de l’Univers.



Et pour cela il s’est approprié « deux petits signes » YIN et YANG, X et Y, de consonance chinoise (ou Alpha et Oméga).

Ces deux dialectes YIN-YANG, choisis à bon escient, sont à la fois une expression sémantique et une mémoire historique car ils recouvrent un sens millénaire dans les transmutations énergétiques et les facultés spirituelles déjà expérimentées par des chercheurs-découvreurs et des sages remarquables autochtones des Hauts plateaux d'Extrême-Orient (voir le livre du YI-KING).

Mais ces deux symboles millénaires - FUSIONNELS et absolument INSÉPARABLES - permettent aussi de partir d’une CLEF simple pour chacun de nous, chaque être humain (Human being) d’explorer sa propre Nutrition, son propre Corps, la lumière de sa Vie psychique, les complexités des Univers incommensurables, les processus de la Mémoire Infinie, le Principe Unique de la VIE éternelle.

Ce YIN-YANG offre un COMPAS qui nous préserve de la perdition et de la détresse dans les méandres complexes des situations vécues dans la vie quotidienne, au sein des civilisations dans lesquelles nous nous incarnons, et dans celles des mondes visités. Il possède ce pouvoir extraordinaire de résoudre des problèmes les plus simples aux plus complexes dans notre société et notre Univers.


Ce dipôle YIN-YANG, qui peut s’apprendre vite (en quelques heures), peut s’appliquer simplement et concrètement à tous les domaines concrets de la vie quotidienne mais aussi pour s'associer à la Nature formidable qui nous entoure et à celle de la VIE ÉTERNELLE.

Mais ce YIN-YANG peut aussi se transformer en une équation transcendantale extrêmement complexe suivant son exploration heuristique profonde, c’est-à-dire si l’on veut faire des analyses subtiles avec des degrés de « dissection » de plus en plus fragmentaires de tout phénomène.  

 

Ainsi, le vrai but allait bien au-delà de l’application d’une simple nutrition saine, s'il visait d’abord un Principe nutritif de santé au-delà des métabolismes biochimiques, certes nécessaires et indispensables, il passait ensuite par une exploration des métabolismes mentaux afin de les maitriser. Puis toujours plus loin, entrer dans une compréhension philosophique, toujours appuyée de ce principe biologique nutritif de départ, pour atteindre la Conscience Suprême, La VÉRITÉ ULTIME.
G. OHSAWA l’a atteinte d'où la véracité de son enseignement et de sa Philosophie.


C’est exactement ce que nous nous efforçons de suivre dans cette Voie du Principe Unique en commençant par obtenir – avant toutes choses – un ÉTAT SAIN DU CORPS. Un Corps Adamantin est indispensable comme seul vecteur ou transmetteur pour éveiller nos processus psychique et spirituel. Toutes les grandes philosophies le savaient et l’imposaient dans leurs méthodes pour atteindre et examiner, le Moi Psychique, les Processus mentaux, la Pensée, la Mémoire, la Liberté Infinie, le Bonheur Éternel.

 

Vivre la Justice Absolue, la Liberté Infinie. Comprendre l’origine du malheur et du bonheur. Comprendre les moindres parcelles des manifestations sensibles et les créations des Univers qui nous côtoient. Intégrer l’instrument de la Pensée. Recouvrer la pleine fonction de la Mémoire.

Ce Principe Unique dipolaire YIN-YANG permet d'avoir les réponses aux questions séculaires des grands philosophes et penseurs, sur la Nutrition, la Vie, la Beauté, la Sagesse, la Maladie, la Souffrance, la Mort, la Sexualité, l’Énergie, le Bonheur, la Folie, le Détachement, la Nature, le Mouvement des astres, etc...

Voir la constitution perpétuelle de l’Ordre de l’Univers, cette Expansion infinie, qui crée, détruit et recrée toutes manifestations et toutes formes existantes.

Voilà le véritable objet essentiel qui commence du Principe Macrobiotique pragmatique de chaque instant qui est une stratégie biologique d’Éveil du CORPS et qui entraine à acquérir la Capacité progressive de comprendre et de Vivre le Principe Unique.


Vous voyez que nous avons quitté de loin la planète de la diététique traditionnelle du Dr Ishizuka qui postule une vie physiologique longue et saine, pour voyager dans une autre dimension bien au-delà, incommensurable, qui est celle de toute la galaxie puis au-delà dans l’Ordre de l’Univers Infini.


Fin de 1ère partie   

Dr DEYNE