LA NAÏVETÉ OU LA CROYANCE
DES FRUGIVORES CRUDIVORES

Pauvres crudivores ... Faméliques frugivores

Écrit 10 mars 2017
Ajout schéma le 3 sept 2017

A propos du schéma des deux entités

1. A gauche, pongidés, gorilles et autres singes, façonnés par leur régime : cru, herbivore (feuilles, tiges), frugivore, qui produit après des millions d'années, un organisme YIN (dilatation, hypothermie, atonie) - Après une période de carnivorisme, voir : mâchoire, station, mains,....

2. A droite, la lignée de l'Homme, générée par son régime : plantes-racines, céréales et protéagineux, sauvages, et avec cuisson (constriction, Feu, ionisation), qui produit avec les millions d'années un développement constitutionnel YANG - Après une longue période de crudivorisme instinctuel et des séquences de carnivorisme anachroniques et de survivance.

Leurs squelettes, postures, comportements, et mentalismes, démontrent cette bifurcation sensible de deux "Corps", de deux mondes existentiels, de deux représentations mentales.
Un saut évolutif et spirituel acquis par la génération de l'Homme : verticalité posturale; bipédie définitive; préhension experte; vision cognitive; parole; inférence et pensée; rêve élaboré; Jugement spirituel.
Faits indéniables.

Le premier régime est une régression d'abord physiologique puis, les tares en s’accumulant, provoquent des dysfonctionnements mentaux (conflits et divergences somatopsychiques).

Le deuxième régime crée, développe et éveille, un courant d'évolution Humain, la sapience inhérente ou transcendante - Acquisition de degrés avancés de Conscience.

 

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Le produit cru

Un aliment non cuit (YIN) est une substance digestible mais exige une dépense d'énergie multipliée par cinq pour l'organisme qui doit produire le feu de la catalyse (YANG).

Que les crudivores le veuillent ou pas, il faut cuire l’aliment (produit) ou consumer le nutriment (bol alimentaire) avant qu'il puisse être assimilé pour les transmutations métaboliques... D'où la perte énorme d’énergie vitale et la fonction du temps déficitaire dans ce régime régressif.

Le manger cru est une illusion car tout se "CUIT" dans la filière naturelle de l'aliment : de la Terre (racines et rhizobiums) à la pousse aérienne (soleil, radiation, réchauffement volcanique,...) jusqu'au tube digestif....

Manger cru à 100% (YIN) est soit une néophobie soit un crétinisme (yin).
L'aliment cru (trop YIN) n'est pas fait pour notre système digestif (YANG).
Tout notre tractus nutritionnel a été constitué depuis quelque millions d'années  (et non pas depuis 12 000 ans...).

Le rendement du cru en énergie dans le corps est environ de 20 % - étant comprises les dépenses nécessaires pour son intégration biologique. Ce qui est très faible et produit des déformations ou déficiences organiques.

Le cru produit dans le cerveau des états dégénérescents (yin) - hormones somatotropes tronquées - fortement impulsés par les fonctions peptidiques et enzymatiques des intestins (YANG).
Autrement dit, dans les intestins il y a un "malaise", un "choc thermique" - une turbulence très yin - causé par un travail à faire qui est trop brutal ou rude non conforme à l’état humain (YIN) auquel nous sommes devenus.

Les métabolismes biologiques du corps doivent produire un travail double. D'une part, celui de la cuisson adaptée qui ne s'est pas faite à l’extérieur ( avant ingestion) et celui de la digestion propre ou naturelle.
Si nous étions qu' une machine thermodynamique, tout irait bien, il suffirait de nous réchauffer les fesses ou le ventre, ou se tremper dans une eau thermale comme le font les macaques du Japon.

Mais notre destinée n'est pas d'alimenter en énergie biochimique un corps pour aller chasser, lutter et se reproduire !
Nous sommes - grâce au travail audacieux et intelligent de nos ancêtres - nous sommes des Êtres spirituels en devenir !

Notre objectif est de développer la nature de l’Esprit.
Nous sommes Là pour explorer les dimensions de la Conscience.

L'économie donc de la dépense énergétique pour assimiler les nutriments nécessaires doit être optimale, c'est à dire réduite au strict minimum.
Le principe du Feu est un outil principal et vital pour l'Homme en évolution afin d’accélérer l'assimilation du produit consommé dans tout le tractus digestif !

Ainsi que toutes les cultures, les préparations et les "cuissons" (dont la fermentation, la salaison, le séchage, la radiation naturelle, etc ...) intelligentes ne doivent avoir qu'un seul but : amplifier le processus de la Conscience.
Le produit consommé cru, retarde, déforme et handicape, l'organisation vitale de l'Humain pour ce But ! 


Un principe de manger, pour quoi faire ?

Nous sommes des êtres agissants par la pensée (YIN) et non par un instinct primaire (YANG) comme le font la plupart des animaux dont l'occupation principale est de manger, lutter et se reproduire.

Le manger cru - même le cru carnivore qui est pire - sape notre intuition spirituelle qui est naturellement fondée pour produire une existence dotée de facultés humaines et donc évolutive.
En clair, on ne développe pas - très peu - le potentiel de la Conscience dans un régime cru.
Voir les questions posées en fin de ce texte : elles sont l'essentiel du motif de la nutrition humaine.


Le carnivore ou le "fromagivore"

Ce type d'alimentation devient avec le temps extrêmement YIN.
Elle est idéale pour un carnivore - né carnivore ou carnivore de dizaines d'années - et pendant une période de quelques semaines à quelques mois.
Après le yang (carné), ce mangeur aime consommer - même violemment attiré - du yin (cru ou/et fruits).
Ensuite, passé un temps dans un équilibre partiel, il commence le principe YIN-YANG nutritionnel dans la Macrobiotique.

C'est une alimentation graduelle végétale qu'il doit suivre. Elle va de YIN à YANG dans un équilibre avec son corps et lui-même. Donc selon sa constitution et son histoire personnelle.
Et cela n'a rien à voir avec une histoire de degré hydrique et d'un index glucidique.


Décompensation et compenser

Dans le frugivorisme ou le crudivorisme (tous les deux yin), ce qui est tirée des nutriments est alors presque complétement utilisé pour la "métabolisation" de ceux-ci pour préserver un sang YANG, un milieu alcalin et maintenir un minimum de fonction motrice.

Et on passe son temps à manger avec une "fringale" perpétuelle et des carences "implicites".
De plus le rendement biochimique et énergétique dans l'assimilation du tractus est si faible (une partie est rejetée (fibres et polyosides) que les carences et les déficiences arrivent au grand galop sur ce mangeur naïf.

Les crudivores et frugivores, et certains végétaliens néophytes (donc inexpérimentés), sont alors "coincés" entre deux alternatives qu'ils pratiquent "sous le manteau" ou dans un isolement coupable.

1. Soit ils compensent la CARENCE, physiologique, métabolique et psychique par intermittence

. Ils mangent de la viande rouge ou des produits hémoglobiniques crus, ou même cuits (!) ;
. Ils complémentent leurs crudités végétales avec des levures, des champignons, des minéraux et OEM qui sont des extraits de laboratoires ou de fabriques usinées. Quel artifice ! Où est le naturel ? Où sont les convictions d'une relation vitale avec toute nourriture ?

Et, ils y sont obligés car il faut compenser plusieurs facteurs engendrés par le défaut de la cuisson par le Feu, la pression ou la thermogenèse.
Ceux-ci mettent en jeu l'état de santé par :
. La teneur acide des liquides ou des solides, résiduels ou celle des finalités métaboliques ;
. Les proliférations bactériennes ;
. Les gonflements et les gaz ;
. Les dysfonctionnements ou les régressions métaboliques ou génétiques ;
. Les affections, les malaises, les troubles psychiques.

Toutes ces conséquences sont dues aux faiblesses de la catalyse digestive et métabolique.
La thermogenèse biologique (YANG) est insuffisante pour assumer les compensations YANG. Et elle-même devient indigente. Le froid s'installe chez le crudivore. Les métabolismes ralentissent.
L'immuno-dépression conséquente met tout l'organisme dans un système de défense précaire et ouvre les "portes" aux microorganismes et champignons envahisseurs.
La fonction YANG naturelle est réduite à presque zéro avec le temps. Elle devient insuffisante pour assumer le Corps de l'Homme ou de la Femme Vivante qui doivent rester YANG dans un monde YIN !

2. Soit ils essaient de combattre naïvement leur instinct-intuition en se cachant dans un "repli" ou au regard des autres.

Ils trichent et avalent de façon boulimique de temps en temps (et c'est la force de Vie qui tente de les sauver) : du jambon fumé ; de l’œuf cru (végétaliens crudivores) ; de la viande cuite (!) ; des fromages cuits ou non (mais une préférence pour les chèvres et les brebis non cuits !) ; des protéines animales en poudre ; et au moindre mal, des soupes cuites ou des soupes de légumineuses cuites ;...
Tous sont des produits yang qui tentent d'équilibrer en catastrophe les excès de yin ou conséquences yin, vus plus haut.

Ce mouvement d'équilibre, ou d’impulsion à ingérer, est déclenché par la sapience du "Corps instinctif" mais pas à tous les coups et ça ne marche pas indéfiniment, et non plus pour toutes les personnes.
Le système instinctif d’équilibre vital se déprécie avec le temps et l’usure !

Revenir à l'ère de la vache, du gorille ou du cheval, c'est reculer de plusieurs millions d'années : mâchouiller toute la journée des végétaux fibreux ou brouter tout le temps avec un corps d'Homme : quelle prouesse !

Il faut ajouter le plus important !
Les conséquences sur le développement cognitif à tout âge et la régression psychique du crudivore comme du frugivore.
Il n'y a pas et ne peut y avoir de développement des capacités mentales et encore moins de faculté spirituelle.

L'évolution de l'Humain

J'en ai tant rencontré de frugivores et crudivores (mangeurs souffreteux...) et tenter de leur faire comprendre la logique simple de la nutrition évolutive ou tout simplement les bases Humaines de l'hygiène alimentaire ...
En réalité, la plupart sont perdus dans un labyrinthe d'incertitudes tout en affirmant fortement qu'ils pratiquent l’alimentation vivante !

Ils présentent une assurance superficielle (yin) et un comportement fermé (yin) comme cette "naturopathe", vieille carnivore bien acérée, adepte des fromageries (qu'elle ne dit pas) et qui répand ces billevesées crudivores ou frugivores dans ses programmes de stages.

Carnassier (yang) et frugivore (yin) se retrouvent sur un même plan !
Ils s'engagent dans une régression de leur état de Conscience.
Ils partent dans l'autre sens ; c'est incroyable mais c'est une réalité.
Un retour vers l'identité primaire : le gorille, le chimpanzé, les bovidés, ... bientôt le régime du Lémurien...

Si le gorille pouvait prendre la place de l’Homme dans son régime à base de céréales et légumes cuits, il sauterait immédiatement sur l’occasion !
Mais il lui faut encore quelques millions d'années pour y parvenir seul ... Un travail progressif et studieux lui sera nécessaire.

Cette mode du cru ou du fruit à tout va est comme un serpent de mer, le Loch Nesse, qui revient par période. C'est Tout à fait contraire à celle acquise et à l’orientation naturelle depuis des dizaines millions d'années - et surtout quelques 7 millions d'années - par l'évolution de l'Homme.

C'est presque une insulte à nos ancêtres qui ont tant risqué et travaillé pour arriver à nous transmettre des corps aussi raffinés et aussi résistants tels qu’actuels.
Des Corps prêts à la transition spirituelle.

On ne mange pas végétarien ou Macrobiotique pour se faire un "bon teint" ou vivre "très très vieux".
Dans le Principe Macrobiotique les opérations de nutrition énergétique selon le Compas YIN-YANG sont des "Leviers" ou des "Propulseurs" pour développer les dimensions de la Conscience !

Mais la liberté appartient à chacun de vouloir faire le singe, le loup, la vache, le cheval, ou le rat,... et même de devenir une mégabactérie (par la "grâce" des antibiotiques et de leurs VRP)...

Quant à moi, et mes compagnons, nous préférons poursuivre et développer l'aventure audacieuse et intelligente lancée il y des milliards d'années pour poursuivre, faire notre part, dans l'accomplissement l'Homme intégral.

Nous allons en tant qu’Humain vers le développement de la Conscience Optimale mais pas une régression vers des instincts dégénérescents ou "microbiotiques".

KOMBU. Laminaria Japonica, en cuisson solaire "radiations cosmiques".
Excellent pour combler les carences protéiques et OEM de nos braves
amis crudivores-frugivores. Cuisson recommandée.

Mon experience de frugivore crudivore

Je n'ai aucune animosité (comment en aurais-je !) pour mes camarades frugivores et crudivores qui tentent de redécouvrir les anciennes conduites alimentaires des premiers singes-hommes.

J'admire leur audace et leur persévérance... S'ils sont vraiment sincères, ils doivent aller jusqu'au bout de les expériences. Par là, Ils iront droit sur le terrain Macrobiotique !

Je l'ai été moi-même à mes début à l'âge de 17 ans. Mes début dans la science expérimentale et théoriques de la Nutrition humaines. Quelle aventure... 50 à 70 % fruits, le reste en divers légumes mais le tout en cru !

Et depuis mon enfance je n'étais ni un mangeur de produits carnés ni un amateur de fromage.

Régime que je croyais, Vivant, naturel, parfait, infaillible et absolu ....

Bourrés de vitamines du groupe B (Ah! la B12 ! et la B9 ! et la B6 !) et les minéraux et les oligo-éléments qui catalysent "TOUT" dans l'organisme ... Précurseurs indispensables des régénérations cellulaires et des structures enzymatiques et de leurs fonctions vitales... !

Nettoyeurs émérites et sans relâche des toxiques ou des toxines dans le corps !

Régime cru, roi des protéines végétales fraiches, natives (ou animales) et des graisses saines. Protéines et lipides non repliés ou agrégés artificiellement par une quelconque préparation industrielle ou culinaire (cassures des ponts disulfures, métabolites résiduels, réaction de Maillard, et autres extrapolations biochimiques relatives).

Le cru évite le "MAL" et fournit le "BIEN" de tout "CHA"...

La religion du cru : une psychologie très intéressante sur la "fonction du bien" et la "fonction du mal".
Pour donner une traduction brève. Il s'agit d'un dualisme très pragmatique qui invoque le mangeur du cru : "Le pur et l'impur" !

Et en plus, il développe l'INSTINCT qui lui préserve l'homéostasie du corps qui elle préserve l'équilibre de l'organisme qui lui préserve la meilleure santé, etc ....

Sans même savoir ce qu'est : "l'Instinct" - la "Sensation" - la "Perception" - la "Mémoire des formes" - la complexité du "Goût" et de "l'Odorat"- le "Plaisir" - "l'Hédonisme" - la "Conduite alimentaire" - le "Biotope" - "la Transmutation par le feu" - etc....

Lesquels  sont des concepts très complexes qui engagent une réflexion profonde de l'existence humaine dans son rapport à son environnement et des fondements philosophiques et spirituels, qui ont demandés toute une vie chez certains cherchants.

Le régime cru ne va pas beaucoup aider tant dans la réflexion des processus psychobiologiques que dans le développement de la philosophie de la Vie...

Une belle croyance qui ne fonctionne que dans la tête naïve mais le corps, la "vitalité organique", passé un temps, ne veut plus suivre : commence alors le CONFLIT !

Ce conflit n'est pas seulement installé sur la terrain biologique mais, malheureusement pour nos amis, il s’incruste aussi sur la terrain du psychisme.

Mais à mes amis crudivores frugivores, il est bon de le leur faire savoir ces impasses ou de sonner la cloche sur leur comportement alimentaire et les conséquences tragiques de leurs théories naïves sur la nutrition humaine et leurs façons de manger.

Ils sont comme des Frères et Sœurs perdus dans le dédale des stratégies Alimentaires et des opérations nutritionnelles que j'ai bien connu ...

Comment n’en serait-il pas autrement ! La Nutrition ou l’Énergétique alimentaire est un monde complexe...

Et il est tellement délaissé contrairement à ce que l'on entend ou croit !
Car, soit il est exploré superficiellement; soit il est déformé à sa simple réduction : on mange pour se fournir, en protéines, en calcium et fer, en vitamines et en calories !

Une problématique qui ne date pas d'hier mais depuis des millions d'années - des milliards... - chez tous les êtres Vivants...

D'abord comment manger ?
Qui mange quoi ?
Puis pourquoi manger ?
Et au-delà de manger ?

Suite...

Dr DEYNE