jeudi, mai 21, 2020

LES TESTS de PENSEE-PRATIQUE YIN-YANG de GEORGES OHSAWA - Partie 2

LES QUESTIONS YIN-YANG G.O.
Les
QYGO
Les Tests de Pensée-Pratique YIN-YANG de Georges OHSAWA

Partie 2

THE YIN-YANG QUESTIONS G.O.
The QYGO
Georges OHSAWA's YIN-YANG Thought-Practice Tests
JUDGMENT quotient tests by GO Questions
Part 2

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Écrit le 27.05.2020
Written on May 25, 2020
Complété le 09.07.20
Complété le 21.07.20/23.07.20
Complété le 01.08.20 : "La bande de Fréquence..." suite.







UN DÉTOUR PAR LA FONCTION DU KOAN DANS LE BOUDDHISME ZEN (suite)

Nous ne pouvons pas quitter ce chapitre sur les Koans dans le monde du bouddhisme Zen sans en citer encore deux qui ont fait leur histoire.

Le premier koan est celui du Bouddha Siddhartha Gautama qui cueillit et tourna une fleur dans sa main en restant silencieux.
Le second kaon est la réponse du maître zen Tchao-tcheou faite à un moine chevronné qui lui posa la question : "Est-ce que le chien a la nature du Bouddha ?".


Dans le fond, le Koan est une forme de « Question-test », de stance ou de comportement indéfini ou illogique (ou de construction contextuelle énigmatique). Il a été initié en premier dans l’enseignement sémiotique (symbolique) par le Bouddha lui-même mais sans que cela soit une technique systématique pour le progrès de l'esprit. Mais c'est dans le Tchan chinois, repris dans le Zen du Japon, que le Koan devint une véritable "technique sans forme". Une discipline heuristique (de découverte) de la face cachée du fonctionnement de l'Esprit.

Il existait déjà des formes de « Poèmes-Koans » indiens, avant l'entrée de Bodhidharma en Chine, il y a environ 1800 ans.
Par exemple celui-ci : « Tous les phénomènes qui apparaissent en interdépendance, je dis qu'ils sont vides. Les mots cessent, parce que leur message est faux » de Nàgàrjuna (exégète réputé du 2e Siècle des Sutras et enseignements du Bouddha).

Chaque Koan, selon sa difficulté appartient à un certain degré de Conscience (Cf. Taisen Deshimaru).
Il traduit un état affirmé de la Nature de l'esprit ou de la Vacuité du Réel, degré qu'il faut acquérir. Le vrai Koan est un vrai examen sur vos facultés d'éclairement de la Conscience Réelle ! C'est le degré du développement de votre Jugement.

Il n'y a pas d'érudition ou de connaissances poussées à avoir ou à acquérir mais un gradient dans l’expérience réelle du détachement des multiples liens constitués par son égo ou l'agrégation artificielle de son moi (mon explication ici est un peu complexe mais celui qui en possède la perception pourra la comprendre...).

Il faut donc avoir acquis un degré d’expérience dans la Pratique spirituelle ou la Recherche de la Nature de l'Esprit pour donner la "réponse" au koan qui s’aligne dans cette même experience.

Cela veut dire que même un érudit ou un historien chevronné ou très savant, des constructions, des subtilités des tournures sémiotiques et des auteurs de koans, peut complétement en ignorer leurs vrais sens. Et même proposer une interprétation ou une traduction à l'opposé de ce qu'ils veulent transmettre.

Le Koan fournit un élan indispensable dans le progrès spirituel et provoque donc un Éveil de celui qui en saisi le sens paradoxal et stupéfiant, il vit une forme "d'illumination hallucinatoire de l'esprit"....
Les question de G. OHSAWA pratiquent de la même veine sauf qu'elles sont plus actuelles, plongées dans toutes les inventions et les réalisations depuis 5000 ans. Et elles sont ouvertes à quiconque veut s'y essayer !

Ces questions G.O. ont aussi un autre avantage : elles sont toutes impliquées pleinement dans ce monde concret tout étant plongées dans une infinité de découvertes graduelles jusqu’au point suprême de l'Ordre de l’Univers.


Siddhartha Gautama - Période ascétique



Le koan du bouddha


Le Bouddha Shakyamuni fit un enseignement avancé à ses disciples au pic du mont des vautours (animal de prédilection aux processus de réincarnations terrestres) .
Puis, afin d'expliquer le cœur de son enseignement, il se contenta de cueillir silencieusement une fleur d'Udumbara et la montra en la tournant entre ses doigts. Aucun des disciples ne compris son geste, son Koan, ce fut le silence.
Seul Kashyapa, qui avait compris d'un trait le koan, sourit au Bouddha.
Celui-ci aurait alors dit devant l'assemblée qu'il transmettait l'essence de sa doctrine au grand
Kashyapa (Mahakashyapa).

Il lui transmettait la synthèse de son travail de toute une vie qui généra à l'époque la meilleure méthode pour atteindre le Brahmann ou le Jugement suprême, il y a donc 2500 ans.

Quel est le sens de cette fleur exposée ?
Quel est le sens du sourire de Kashyapa ?



Le sourire de la fleur

Nous pourrions commencer par ce koan sur le « voir et le « sourire » :

« L'Homme regarde la fleur, la fleur sourit ».

Le vrai sourire n’est donc pas une simple tension des muscles bordant la bouche. La fleur n'a pas de visage humain pourtant elle sourit à cet initié. Il comprend la fleur qui lui montre sa vraie nature celle de la beauté, de la vitalité et surtout celle d'une interdépendance avec son Moi.

La transcendance de l'esprit de celui qui « Voit » fait de la fleur un être vivant qui représente une synthèse de l'Ordre de la Nature. L'Homme et la fleur sont dans un lien fusionnel parce que lui se transpose dans ce mouvement interdépendant de toutes manifestations, l'Ordre de la l'Univers.

Le sourire transmet un message non verbal à un ami, à un autre, un étranger. « Je suis humain », « tu es humain », nous sommes interdépendants ; nous sommes venus de la même Matrice, nous retournerons à cette même Matrice Infinie quoi qu'il arrive entre le temps de vie et le temps de mort.
Nous sommes UN quelles que soient nos différences, nos comportements, nos origines culturelles, nos langages, nos doutes, nos valeurs héritées ou terrestres.

Le vrai sourire transcende, les pensées, les personnalités, les incarnations.

Et quel est ce sourire de Mona Lisa qui interroge tant d'érudits, de critiques d'art, d'amateurs, de gens curieux ?


Le grand Kashyapa

Par son sourire il communiquait silencieusement à son maître le degré de son Jugement qui avait saisi l'essentiel de la fondation de la méthode de Siddhartha Gautama.

Kashyapa était non seulement plus avancé que les autres disciples mais il avait ce don de "projection" dans les strates de la Conscience que Siddhartha Gautama n'avait pas avant sa réalisation ultime.
Ainsi, le Bouddha admirait l’intelligence éveillée (le Shàmkhya, connaissance spéculative) de son disciple devenu un ami (lien d'amour) un compagnon très proche.
Ce n’est pas une intelligence déductive, cognitive, réflexive, cultivée, mais une intelligence essentielle à la Vie, éclairée par la nature profonde de l'Esprit.

Kashyapa était à un stade particulier : celui l’Éveil à la Voie comme beaucoup d'autres initiés dans l'Inde ancienne ou contemporaine : Abhinava gupta du Kashmir ; Nisargadatta Maharaj de Bombay ; Râmakrishna du Bengale ; Aurobindo de Calcutta ; Shankara du Kérala ; …. Ils possédaient le don d'une compréhension éveillée (un Éveil à la connaissance) aux exégèses subtiles des anciens textes et de leurs messages extatiques et philosophiques.

Il avait ce don de pouvoir « voir » les strates du cheminement dans l'expérience de la Liberté infinie et de « comprendre » les filaments essentiels de l’enseignement du Bouddha, sans en avoir acquis la maitrise intégrale. Un don de spéculation spirituelle qui n'était pas une faculté que possédait Siddhartha Gautama, quand il était encore le non éveillé.

Ainsi, le Bouddha constatait que Kashyapa, dans cette intuition du Jugement des éveillés, était plus grand que lui avant qu'il ne soit devenu lui-même le Bouddha.

Voilà pourquoi, le Bouddha Shakyamuni l'a appelé Mahakashyapa ! Toi, le grand Kashyapa tu as su « comprendre » à ton stade ce que moi je n’aurais pas su « comprendre » à ton même degré d'avancement quand je cheminais sur la Voie si on m'avait montré ce geste initiatique à mon époque d'intense exploration....
Le bouddha n’était pas un dieu de légende mais un homme comme Kashyapa ; mais à force de recherches, de discipline, de pratiques, il fit
l’Éveil de l’Oeil du Dharma.
Et il dit à tous ses autres disciples, qui étaient là, présents, perplexes ou confus : « Ce trésor du Principe Unique (le trésor de
l’Oeil du Dharma) qui produit une méthode qui va au-delà de tout enseignement, je le remets au grand Kashyapa... ».

C'est en effet une faculté rare de pouvoir « voir » un niveau de champ de Conscience et de le saisir consciemment au-delà de son niveau actuel. C'est une forme d'intuition spirituelle qui surpasse le niveau de son Jugement présent (un acte de sorcellerie prodigieux).

La vision de Kashyapa



Kashyapa Voit la nature flamboyante, solaire, de son Maître. Il Voit son geste transcendant (l'acte de la fleur) dans lequel il a su transposer sa propre expérience.
Il ne regarde pas, n'observe pas, avec son cerveau rétinien, par le reflet sensorimoteur de l'organe. Mais avec la concentration de son esprit éclairé par le Principe Unique qu'il a approfondi avec l'accompagnement de son Maître et après de nombreuses années de questionnements, et surtout, de nombreuses années de pratiques par la méditation et la discipline sur soi.

Kashyapa est un cherchant plus exercé, plus avancé, que les autres disciples, il fait l’exploration de la bipolarité YIN-YANG de la VIE. Il n'a pas négligé l'exercice véritable au sein des fonctions corporelles, au sein des fonctions mentales, au sein des fonctions psychiques.

Kashyapa était bien le digne héritier et retransmetteur de la Méthode parmi tous les disciples du Bouddha.

Ce sourire messager révèle sa compréhension sur le vécu de la Voie.
Il comprend, par cette intelligence spirituelle, le « comment » du curriculum spirituel de son maître quand celui-ci a rejeté ce monde, puis s'est enfermé dans les ascèses « utiles mais inutiles », puis est entré dans la rigueur exceptionnelle du travail accompli, puis la dense élaboration de sa méthode.

Et enfin le processus de maturation pour aboutir à son Éveil spirituel et à sa découverte cruciale qui produisit sa méthode, du "Juste Faire", du « Juste Penser », de la Voie « Juste exacte ».
Kashyapa en a saisi les points les plus cruciaux même s'il ne les pas encore accompli pleinement...

Il était en progrès sur cette Voie mais possédait cette capacité de se projeter mentalement sur les dimensions suivantes, plus avancées que la sienne ; dimensions que son Maître a intégré mais pas encore son disciple.

Il avait acquis l'aperception (percevoir mais sans la réalisation vécue de leurs réalités) du chemin des dimensions de la Conscience jusqu'à celle de l’illumination de son Maître, le monde de la Vérité de la Loi merveilleuse et subtile.

Il voyait alors l'exceptionnelle prouesse spirituelle de son grand Maître... Et il lui a souri.
Et dans le jeu infini du Dharma son tour viendrait...

Il est resté le plus grand patriarche reconnu (avec Bodhidharma) de toutes les lignées qui ont suivies en Inde puis en Chine et au Japon.


L’essence du Bouddhisme et du Zen Macrobiotique dans l'enseignement de la fleur


Kashyapa sourit envers celui qu'il estime au plus profond de lui-même, est mue à la fois à Siddhartha Gautama et au Bouddha.
Il ne le fait pas par empathie mais par une connivence sincère ; c'est à la fois une complicité partagée, amoureuse, spirituelle, qui transcende l'amitié et une admiration à la « vue » de la merveilleuse élégance du koan du Bouddha.

La fleur est l'emblème de la fin de cette vie du Bouddha et celui du message initié de la Méthode ultime.


Kashyapa, âme complice de Siddhartha Gautama, comprend tout cela d'un seul regard. Le seul acquis par le juste effort qui puisse lui donner ce sourire d’éternité qui invoque l'ainsité de deux incarnations qui se sont rejoints sur cette Terre, une poussière dans l’Expansion Infinie.

L'un, le maître qui a achevé son travail universel,  l'autre, le disciple, qui poursuivra la Voie selon cette philosophie de la « fleur transcendante».

Rien n'est dans le geste mais tout est dans la fleur.
Une fleur à la beauté éphémère dans un monde éphémère d'un coté, et de l'autre coté, une vie suspendue et accomplie par le long fil immémorial des incarnations.

Par cette fleur, le Bouddha révèle la QUINTESSENCE :
. L’impermanence des « choses » : tout ce qui commence se termine, rien n'est éternel, tout se meut à chaque instant ;
. L'inexistence de l’identité ou de l'égo : toute manifestation n'a pas de constitution déterminée et immuable ;
. Il déconstruit dans le même temps l'essence de son enseignement : les quatre vérités ne sont que des repères en vue d'une orientation ; sa méthode est un "faire sans faire" qui ne sert plus dès que le cherchant a saisi la "présence" de l'Ordre de l'Univers (Dharma) et compris son Principe Unique ; 
. La fonction de son parcours de vie jusqu'à son ultime vérité : car il n'y a jamais deux parcours identiques, mille cherchants ou initiés font mille Voies uniques en chacune.

Regardez ! Nous dit Gautama BOUDDHA, comme la fleur produit un effort mais concentre son attention afin d'éviter l'effort au-delà de la "Volonté" de Brahmann.
La source de la "souffrance" (Dukkha) se trouve à la fois dans le "manque" et dans "l'excès" : c'est la Voie la plus élégante et la plus sûre.


Cette méthode des quatre vérités dotées d'un régime selon huit conduites qui tracent le sentier de la réalisation de l'être du faire dans le Juste exact, n'est qu'un
doigt qui se lève et indique le SENS : aller au-delà du « non pas trop » et du « non pas suffisant ».

Comment révéler ce message du « JUSTE ÊTRE » par le geste ou le signe, exact, simple, synthétique, authentique ?





La fleur que fait tourner le Bouddha est la réponse infaillible et élégante à la juste Voie pour le pratiquant ou du cherchant.

Le message essentiel du Bouddha est d’intégrer l'Ordre de l'Univers dans son destin d’aspirant à la Vérité Ultime, c'est la Voie sûre d'atteindre la processus d’Éveil et de vivre la Justice Absolue.

Observer la création de la « Fleur par l'esprit » dans le déploiement de la Nature et son aboutissement suprême, c'est observer dans le même temps le savoir-faire dans le déploiement de son propre champ de Conscience.




La Bande de fréquence et le Potentiel d’Élasticité de l'Initié




Cette purification absolue du Corps-Esprit (Dharmakâya), est mue par une Volonté de tous les instants du pratiquant tandis qu'il associe sa volonté étroitement à la VOLONTÉ de l'INFINI.

« Tu avances, tu progresses, tu dévoiles ta Conscience, par l'effort et aussi vite que tu veux mais sans jamais discriminer les marges qui te sont allouées par la Volonté Infinie qui transcende ton histoire personnelle ».

Nous avons tous une marge dans nos actions, nos pensées, nos développements, cette bande de fréquence d'action libre est ordonnée par une Volonté Infinie contre laquelle rien ne peut s’opposer, rien ne peut la surpasser.
Vouloir la surpasser ou la défaire, c'est "pousser" un mur incommensurable qui n'avance que selon une vitesse indéfectible ; ou se faire "écraser" par ce même mur qui vient derrière nous pour nous faire croître dans notre relâchement.

Dès que le premier Éveil est acquis, maintenant l'initié connait la Voie, il possède alors un potentiel d'expérience qu'il engage à vie dans la recherche et l'effort dans le processus d’Éveil.
Il fait alors aussitôt entrer le jeu d'un POTENTIEL D'ÉLASTICITÉ intrinsèque et inaltérable dans son avancée, de par sa puissance, de par sa motivation, de par sa volonté psychique, de par son inspiration.
C'est un phénomène d'écho naturel pour tout initié dans la Voie.
Mais ce potentiel d'élasticité impartiale est GRADUÉE par la VOLONTÉ INFINIE.
Quelle que soit la puissance YANG de l'initié, il ne pourra soutenir durablement dans le champ de l'Espace-Temps ce YANG. Il lui faudra accepter d'incorporer le potentiel YIN, s'il veut ne pas être "cassé", "déclassé" (usé par un travail de forçat sans résultat), ou pire régresser, dans son projet spirituel.
C'est là le MESSAGE PRINCIPAL du BOUDDHA GAUTAMA. 


On pourrait dire que :
"La Mémoire Atavique Infinie (MAI) que TU ne peux surpasser mais qui t’accorde un cordon d'une certaine épaisseur, une marge d'action dans l'excès ou la prouesse comme dans la carence, cette MÉMOIRE (MAI) t’alloue une BANDE DE FRÉQUENCE entre le « trop faire » et le « pas assez faire ».
Mais au-delà de la limité excessive accordée et en deçà de la limité carencée accordée, l'impermanence des phénomènes ou des événements viendraient se heurter à toi.
Ainsi commence la premiers signes sources de la SOUFFRANCE (Dukkha). Ils sont
comme des signaux d'alerte silencieux au départ qui s'infiltrerait en toi, des fléaux délétères. Mais de façon croissante, ils façonnent le malheur dans ta sphère karmatique".

Mais prêtez attention !
Ici, il est essentiel de comprendre que cette bande de fréquence de l'Ordre de l'Univers se remet en jeu à chaque acquisition nouvelle, à chaque saut dans le champ de Conscience de l'initié. Ainsi, elle augmente sa fréquence (sa vitesse, sa hauteur, son amplitude) et ouvre un nouveau point plus haut dans la possibilité d'accroitre l'effort YANG sans se heurter à la limite du mur de la précédente élasticité.
Et curieusement, cet effort n'est pas plus contraignant que le précédent, avant la nouvelle découverte. La puissance de développement que le cherchant peut fournir - dans le travail d'éclairement de l'Esprit - est plus grande mais la difficulté du labeur est même moindre !
Ainsi, dans la logique du Principe Unique, ceux qui commencent dans la Chemin, doivent fournir un travail plus important sur la plan de la Volonté psychique et la condition physique. 
Le progrès de l'initié dans la Voie n'est jamais linéaire, logé dans une bande bridée, rigide, cadrée pour la vie, il ne peut être fixé dans une colle cristallisée.
Après un Éveil, il peut pousser l'amplitude de son effort mieux que l'étape précédente.
La limite supérieure de potentialité élastique de l'initié change et augmente en fonction des découvertes sue la Nature de l'Esprit qu'il réalise. L'Ordre de l'Univers lui octroie alors une nouvelle cartographie plus large, plus puissante, plus expansive...  Un Champ d'action dont les extrêmes sont plus distants, plus éloignés : il devient ainsi un alchimiste dont les opérations de Vie sont de plus en plus omnipotentes. 
Ainsi on peut dire que plus il avance, plus il peut aller vite, tout dépend de sa volonté intentionnelle et de son organisation au sein de la société de son époque. Sa marge d'action dans le développement de son Jugement Suprême et la maitrise de la nutrition énergétique qui génère progressivement le Corps Adamantin (diamant), s'affine mais engage une responsabilité vitale.
 


Le "TU" concerne chacun de nous, nous tous sommes concernés, les initiés, les apprentis tout comme l'Homme ordinaire.
Sauf ceux qui ont atteint le Brahmann (Nirvana), le Jugement suprême
. Combien sont-ils ? "Un vrai désert" : répondait le Maître G. OHSAWA.

L’essence du Zen Macrobiotique

La fleur se déploie harmonieusement, elle fait son effort intentionnel, optimal, mais sans jamais perdre le fil de son action quotidienne liée à l'Ordre de la Nature.
Elle pousse dans l'unique effort de cette fréquence et reste concentrée dans cette Intention ascensionnelle qui épouse la trame inaltérable, infinie, de l'Ordre de l'Univers; épouser à chaque instant avec une volonté optimale le Dharmakâya infini.


Ses variances à la hausse ou à la baisse ne sont jamais hors limites car elle ne fusionneraient plus avec celles de la Volonté Infinie (Dharma).

Car par toi-même, par ta propre volonté, tout t'est possible dans cet Univers incommensurable, l'immensité des formes organiques et inorganiques, sauf à discriminer ton accord avec l'ORDRE DE l'UNIVERS.


Le koan de la fleur invoque un travail du négatif : une « technique sans technique », une « méthode sans méthode », une « volonté sans volonté », "une découverte sans découverte", "un enseignement sans enseignement".




Le Principe de la méthode Zen Macrobiotique est de ne pas bloquer ou interférer ce travail du déploiement de son histoire personnelle, de son Moi, de son champ de conscience, de son Jugement Suprême.

C'est une œuvre méticuleuse, journalière, inspirée, qui permet d'être prêt dans l'attente des ouvertures transcendantes : les fenêtres d’Éveil.
 

Chaque jour se nutrir, manger en intégrant l'attention de l’Énergie YIN et de l’Énergie YANG, est une méthode du « Faire dans le non-Faire ».
Dans l'apparence, il n'y a ni posture, ni rituel technique, ni récitation déiste, ni respiration forcée, juste CETTE CONCENTRATION dans l'art de manger. TOUT EST Là.

Un art de manger simple dans son geste, simple d'apparence, mais "magique" et "extrêmement profond" dans l'expérience de Soi et la découverte du Monde RÉEL.
Car au-delà de l'objet alimentaire qui procure la posture respiratoire (!), le véritable travail est une maitrise progressive des impulsions métaboliques qui se transfèrent dans les processus spirituels.

Le Principe Unique dans la maitrise du "Corps-Aliment" ouvre les dimensions qui propulsent naturellement le pratiquant vers la maitrise du Corps-Esprit.
Elle accompagne l'initié - après dix ans de pratique méditative macrobiotique - dans un processus d’Éveil graduels
(Voir, "Les 7 dimensions du Jugement" dans ce Blog).

Le travail intrinsèque du déploiement du champ de Conscience se fait progressivement, dans un "pas faire" d'apparence mais qui est en réalité un "Faire" subtil dans l'éveil de TON Champ de la Conscience Ultime. Et chaque jour...

Tout commence par le Corps organique. Car le Corps fait l'amorce et c'est lui qui impulse l'Esprit.
Cette méthode merveilleuse du Vrai Zen par le corps s'exerce dans une nutrition transcendante : juste quantité, juste qualité, juste fréquence. Juste ici ne veut pas dire sans effort ou laxiste mais juste est synonyme d'OPTIMAL.

En réalité, c'est une méthode Zen très raffinée, transcendante, immanente (présente en toute circonstances) qui l'alternance du bouddhisme zen.
Se dire bouddhiste et ne pas pratiquer ce Principe du Zen Macrobiotique, c'est comme éluder ou ignorer la méditation du bouddhisme lui-même.

La "fleur macrobiotique" se déploie avec une force tranquille et infaillible comme celle des racines végétales qui arrivent à percer le béton ou faire plier les poteaux métalliques.

Ainsi, dans cette optique, TU laisses les métabolismes biologiques, les fonctions cellulaires, se soumettre totalement au Moi qui est maintenant découvert, transparent, actif, l'égo a reprit sa place de serviteur extemporané (à la juste mesure) du Moi.

A TON Moi dont tu as maintenant pleine conscience, tu lui laisses la main !
Il avancera aussi vite si Tu lui laisses organiser le progrès dans les résolutions quotidiennes de Ta vie
psychique, celles des résistances, celles des tendances, celles des refoulements, celles des pressions ; et celles des opérations, des difficultés ou des guérisons biologiques, de chaque jour.

Lui, le Moi, qui n'est pas l'ego car celui-ci lui étant soumis, sait FAIRE SANS FAIRE avec harmonie et efficience dans l'Ordre de l'Univers.
Mais TOI, si Tu t'en mêles, Tu seras trop lent, trop veule, trop angoissé, trop limité, ....

Ainsi, de mettre dans un premier travail, Ton corps organique en état de Zen macrobiotique, Tu découvriras progressivement Ton Moi, son efficience, sa rapidité, son élégance, sa douce puissance, son infaillibilité.
Tout comme dans le régime du jeûne, qui dévoile une part importante du Moi, Tu le vois organiser avec élégance et expertise, Ta cétogenèse, puis Ta sanogenèse, et Ta régénération physique et psychique.


Ce Principe Unique appliqué quotidiennement dans le "Corps-Aliment" ouvre les dimensions qui Te propulsent naturellement vers la maitrise du Corps-Esprit.
Ne faire que cela c'est déjà aller vite, c'est passer à une "vitesse énergétique" qui ouvre sans faute, après réparations saines du corps, les dimensions des éveils psychiques et spirituels.


La nutrition Zen Macrobiotique est bien plus raffinée et plus puissante que la simple posture de méditation, la récitation des sûtras, ou les compulsions liturgiques ou rituelles.

Tout vrai Bouddhiste devrait commencer par se nourrir de façon strictement Macrobiotique. Sinon que fait-il ?

Le "TU" concerne chacun de nous, nous tous sommes concernés, les initiés, les apprentis tout comme l'Homme ordinaire qui subit sa "folle" existence actuelle dans l'ignorance et l'arrogance.







Dans le Cœur du Principe Macrobiotique, son essence, est dans le Principe de l'EFFORT mais de pas interférer avec la propulsion naturelle du dévoilement de son Moi, celui du Jugement.

Ce dévoilement est produit à chaque instant par le FLUX de l'ORDRE DE L'UNIVERS qu'il faut d'abord ressentir par le Corps. C'est inéluctable... !

Commencer par l'exercice du Corps, donc la sanogenèse de son alimentation, est une porte très ancienne, à la fois incontournable et immémoriale, bien connue et appréciée des anciens vrais maîtres.
Dans le travail du Principe macrobiotique le corps est impliqué comme dans le vrai Zen. C'est le Zen Macrobiotique !
(Voir dans ce blog "Le N°7 pour quoi faire ?")




Un corps déficient, dystrophique (bourrelets, obèse, enflé,...) affaibli (fatigue), atrophié (intoxiqué), anémié, trop fluide (liquides), leucémique, "graisseux", sucré, et quelle que soit l'érudition ou la fidèle régularité du pratiquant ou du moine, il ne pourra jamais engendrer aucune compréhension ni pratique profonde.
Il ne peut y avoir de processus d’Éveil !

La fonction saine bio-organique du Corps revêtait une extrême importance pour les maîtres Indiens comme ceux du Tchan de la Chine ancienne  et du Japon (Zen).

Chez Tous les vrais maîtres des Écoles d’Éveil, le noyau de la méthode commençait, se poursuivait et se terminait par le choix des aliments sains, complets, sélectionnés, et cuisinés selon la Concentration YIN-YANG.
Cette mission était dévolue au travail des plus anciens ou du second du Temple dans l'expérience du Principe Unique.


Enfin, je terminerais ici cet aperçu sur le koan de la fleur du Bouddha par un extrait de texte ancien de l'Inde immémoriale dans toute recherche spirituelle.

« Les corps limités ont une fin, mais ce qui possède et emploie le corps est infini, illimitable, éternel, indestructible.... L'âme incarnée rejette les vieux corps et en revêt de nouveaux, comme un homme échange un vêtement usé contre un neuf. ».

Bhagavad-Gîtâ, II, 18, 22 ; Trad Aurobindo Ghose, VI, 19 ; (Ed Maisonneuve).

« Le monde du cœur est délié, tous les doutes sont résolus,

les liens des actes sont épuisés quand Il a été vu,
Lui qui est ici et au-delà »
Mundaka-Upanishad, II.2.8.




 

Fin de partie 2.
Texte en cours de rédaction, voir la Partie 3.



L. Deyne





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